le point de l'actualité de la semaine : 43 2022

A la une aujourd’hui :    

Le ministère des Armées va soutenir au moins quatre projets relatifs à la « guerre cognitive » (OPEX 360, Laurent Lagneau)

Dans les grandes lignes, la « guerre cognitive » consiste à manipuler l’opinion publique d’un pays en vue d’obtenir un effet tactique, voire stratégique quand il est question de mener une opération de déstabilisation sur le long terme. En clair, il s’agit de faire du cerveau un champ de bataille en diffusant de fausses informations et/ou en ayant recours à l’ingénierie sociale ainsi qu’à la psychologie… Ce qui n’est pas nouveau.

En revanche, par le passé, la portée de la « guerre cognitive » était limitée, les canaux de communication n’étant alors pas aussi nombreux qu’aujourd’hui, avec le développement d’Internet et l’usage des réseaux sociaux. En outre, certaines nouvelles technologies se prêtent à la manipulation de l’opinion. Ainsi en est-il de celle dite des « deepfakes » [ou « hypertrucages »], laquelle utilise l’intelligence artificielle pour modifier une vidéo afin, par exemple, de faire tenir à une personnalité des propos qu’elle n’a jamais tenus.

En novembre 2021, et afin de parer cette menace, Florence Parly, alors ministre des Armées, avait dévoilé le projet MYRIADE, afin de « mieux comprendre, d’anticiper et d’identifier les facteurs critiques de ce nouveau domaine potentiel de conflictualité, dans une démarche innovante impliquant plusieurs services du ministère et pouvant associer des PME et des start-ups sur la question des menaces cognitives ».

http://www.opex360.com/2022/10/30/le-ministere-des-armees-va-soutenir-au-moins-quatre-projets-relatifs-a-la-guerre-cognitive/

Le renouvellement de la logistique ferroviaire dans le viseur de la DGA (HOME FOB, Nathan Gain)

Entre une activité opérationnelle accrue, l’expérience du conflit ukrainien et l’arrivée de véhicules de nouvelle génération, la logistique est une fonction toujours plus cruciale pour les armées. La question est au coeur d’une nouvelle demande d’informations de la Direction générale de l’armement (DGA) axée sur le renouvellement des moyens de transport ferroviaire utilisés par les forces françaises. 

Derrière cette DI baptisée « Wagons NG » et diffusée mi-octobre, un double constat. D’une part, « les transports ferroviaires représentent une part croissante et indispensable des acheminements stratégiques des armées sur le théâtre européen ». Le déploiement des véhicules SCORPION, par exemple, se traduit par « une augmentation des mouvements par voies ferrées au profit : des opérations, de partenaires internationaux ainsi que d’exercices de préparation opérationnelle en France et à l’étranger ». 

Et d’autre part, le parc actuellement en service « est constitué de vecteurs vieillissants qui s’avèrent inadaptés pour certains véhicules et matériels récemment mis en service dans les forces ». Ces wagons « ne permettent par le transport de conteneurs de type ’20 pieds’ », nécessitant de passer par une location auprès du secteur privé. 

https://www.forcesoperations.com/le-renouvellement-de-la-logistique-ferroviaire-dans-le-viseur-de-la-dga/*

LIEN ARMÉES-NATION: RALLYE CITOYEN DE LA CHARENTE-MARITIME ET DÉFI SOLID’AIR (Défense, Armée e l’air et de l’espâce)

Le mercredi 19 octobre 2022 s’est tenue la 5e édition du Rallye citoyen de Charente-Maritime sur la base aérienne (BA) 721 de Rochefort-Saint-Agnant.

Répartis par équipe de six, une cinquantaine de jeunes lycéens de Charente-Maritime ont alterné les ateliers sportifs et culturels. Ces ateliers ont éveillé leurs connaissances sur les enjeux de la citoyenneté et développé leur sens civique, l’esprit de défense et le devoir de mémoire. Ils leur ont appris à se surpasser tout en favorisant l’esprit d’équipe, l’entraide et la maîtrise de soi.

Le Rallye citoyen se tenant sur la base aérienne, la journée a débuté par une cérémonie des couleurs. Les jeunes se sont ensuite répartis dans les ateliers : parcours d’audace, secourisme, sensibilisation à la lutte contre les harcèlements, jeux de plateau, quiz… Le Rallye citoyen s’est achevé par une remise de prix. Tous les participants sont repartis avec un sac rempli de cadeaux à l’effigie des partenaires. Les trois équipes les mieux positionnées ont reçu des cadeaux complémentaires, dont un vol de découverte en planeur pour les six membres de l’équipe arrivée en tête.

Les trois organismes départementaux du trinôme académique (délégation militaire départementale, direction des services départementaux de l’Éducation nationale et l’Institut des hautes études de la Défense nationale) se sont associés pour offrir ce moment inoubliable aux jeunes. Trois lycées se sont retrouvés autour de cet événement : le lycée Bernard Palissy (Saintes), le lycée de la Mer et du Littoral (Bourcefranc-le-Chapus) et le Lycée Cordouan (Royan).

https://air.defense.gouv.fr/armee-de-lair-et-de-lespace/actualite/lien-armees-nation-rallye-citoyen-de-la-charente-maritime-et

Le président de la République inaugure l’EMPT (Défense, armée de Terre)

Le président de la République, Emmanuel Macron, a inauguré, le 27 octobre, la nouvelle école militaire préparatoire technique (EMPT), dont la première rentrée scolaire a eu lieu fin août. L’EMPT, anciennement Centre d’enseignement technique de l’armée de Terre, est implantée sur le site des Écoles militaires de Bourges.

La nouvelle école militaire préparatoire technique forme en deux ans, des sous-officiers spécialistes/techniciens de l’armée de Terre de niveau baccalauréat, ouvrant ainsi une nouvelle voie de recrutement des sous-officiers. Les élèves effectuent une formation scolaire de première et de terminale. Une fois le bac en poche, ils peuvent intégrer l’Ecole nationale des sous-officiers d'active (ENSOA). Les élèves entrent en classe de première. Ils ont le choix entre 4 filières, via 3 bac professionnels et un bac technologique, validés par l’Education nationale :

  • Baccalauréat professionnel maintenance des matériels aéronautiques (MMA).
  • Baccalauréat professionnel maintenance véhicules de transport routier (MVTR).
  • Baccalauréat professionnel systèmes numériques – réseaux informatiques et systèmes communicants (SN RISC).
  • Baccalauréat technologique sciences et technologie de l’industrie et du développement durable, option systèmes d’information numérique ou énergies (STI2D).

L’école, qui s’adresse aux jeunes de 16 à 20 ans, vise une montée en puissance progressive avec pour objectif, 150 diplômés en 2024 et des promotions de 250 élèves à partir de 2030.

Les élèves bénéficient d’un encadrement militaire, le colonel François Maréchal est le chef de corps de l’EMPT mais les professeurs de l’enseignement académique sont issus de l’Education nationale. En effet, les élèves auront environ un tiers d’enseignement militaire, un tiers d’enseignement académique et un tiers de formation technique. Dépendant de la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre (DRHAT), l’école relève sur le plan scolaire de l’Éducation nationale. A ce titre, elle dispose d’un proviseur détaché de l’Éducation nationale.

https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/president-republique-inaugure-lempt

Changement de Premier ministre : le Royaume-Uni arrivera-t-il à sortir de l’impasse ? (IRIS, le point de vue de Sylvie Matelly)
Jeudi 20 octobre, seulement 45 jours après son arrivée à Downing Street, Liz Truss a annoncé qu’elle quittait son poste de Première ministre. Dans quelle mesure le contexte actuel explique-t-il cette démission ?

Plusieurs éléments de contexte ont mené à la démission de Liz Truss. Le contexte économique actuel du Royaume-Uni a bien évidemment contribué à compliquer sa tâche et nettement réduire ses marges de manœuvre. Le pays connait une forte inflation. Elle dépasse en effet les 10% mais pourrait encore s’amplifier dans les mois qui viennent. Cet été, la banque d’Angleterre a annoncé qu’elle pourrait dépasser les 13% en novembre, soit un plus haut depuis 1982. Cette inflation s’est accélérée depuis la guerre en Ukraine bien évidemment. Une inflation qui augmente, c’est aussi la perspective de taux d’intérêt qui augmentent et par conséquent d’un endettement (dont la dette publique) qui devient plus lourd, voire insoutenable… Or, le Brexit a conduit à amplifier la dette publique alors que parallèlement, l’isolement du pays a réduit les garanties que pouvait offrir le fait d’être membre de l’Union européenne.
Les effets du Brexit sont donc une autre explication de ces difficultés politiques. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’a pas été un choc brutal comme on l’attendait. Son économie s’est plutôt affaiblie progressivement sans que les conservateurs au pouvoir ne parviennent à redresser la situation. Liz Truss a été beaucoup critiquée sur son « mini budget » qui a fait fuir les investisseurs étrangers, mais ce qu’il faut bien voir c’est que, déjà depuis 2016 et le référendum sur le Brexit, les investisseurs étrangers sont extrêmement regardants et dubitatifs sur les perspectives d’avenir de l’économie du pays. Le nombre d’investissements étrangers s’est tendanciellement réduit depuis 2016 sans être compensé par une dynamique d’investissement national. Cela pèse sur une économie qui était avant 2016 parmi les plus dynamiques des pays du G7 ou de l’Union européenne.

https://www.iris-france.org/171026-changement-de-premier-ministre-le-royaume-uni-arrivera-t-il-a-sortir-de-limpasse/

Le dispositif militaire russe en Syrie : déclin progressif ou verrou stratégique ? (Diploweb, Malcolm Pinel)

Verrou stratégique, le dispositif de forces russes en Syrie sécurise les infrastructures militaires permettant la projection de puissance sur le pourtour méditerranéen et en Afrique. Il garantit un point d’appui géostratégique crucial pour l’influence dans la région. Il est légitime de s’interroger sur la soutenabilité du déploiement russe en Syrie alors que Moscou est confronté en Ukraine aux réalités d’un conflit qui menace progressivement ses moyens de projection. L’activité militaire russe en Syrie semble diminuer depuis le début de l’intervention en Ukraine. Cependant, le contingent des forces russes déployées en Syrie ne devrait pas baisser car il répond à une logique d’engagement régional. Illustré d’une carte.

AU TEMPS de l’URSS, les relations avec le Moyen-Orient s’ancraient dans le contexte d’affrontement entre les deux blocs Est-Ouest. Au début des années 2000, dix ans après l’effondrement de l’Union soviétique, la Russie a entamé son retour sur la scène internationale à l’aune de l’accession au pouvoir du président Vladimir Poutine. La présence russe n’a eu alors de cesse de reconstruire un continuum historique qui relierait la Fédération de Russie à une Russie éternelle, autrefois socialiste, communiste et soviétique, auparavant tsariste, mais toujours orthodoxe. Ce continuum de l’influence russe dans le monde, qui s’apparenterait à un retour de la puissance russe, se manifeste aux marges de la Fédération de Russie, dans son étranger proche, mais aussi au-delà.

https://www.diploweb.com/Le-dispositif-militaire-russe-en-Syrie-declin-progressif-ou-verrou-strategique.html

Le secrétaire général de l’OTAN et le premier ministre roumain évoquent la sécurité dans la région de la mer Noire (NATO news)

Ce mercredi (26 octobre 2022), le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a reçu au siège de l’Organisation le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă. Leur entretien a porté sur la guerre d’agression menée par la Russie en Ukraine et ses incidences sur la sécurité dans la région de la mer Noire.

  1. Stoltenberg a souligné que l’Alliance renforçait sa présence sur son flanc est, de la mer Noire à la mer Baltique, où sont notamment déployés des avions de chasse canadiens et des milliers de soldats français, belges, néerlandais et américains. Il a souligné que cette présence montrait clairement que « l’OTAN est prête à défendre la Roumanie et tous les autres Alliés ». Évoquant les affirmations de Moscou selon lesquelles l’Ukraine s’apprêtait à utiliser une bombe « sale » (radiologique) sur son propre territoire, il a déclaré qu’elles étaient « absurdes » et que « les Alliés rejettent cette accusation manifestement fausse, et [que] la Russie ne doit pas utiliser de faux prétextes pour poursuivre l’escalade ». Il a souligné que « l’OTAN ne se laissera pas intimider et continuera de soutenir l’Ukraine dans l’exercice de son droit à la légitime défense, aussi longtemps qu’il le faudra. » Il a ajouté que la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine « a transformé une partie de la mer Noire en zone de guerre » et il a exhorté la Russie « à renouveler l’accord sur les céréales conclu à l’ONU avec la médiation de la Türkiye » afin que ces denrées puissent continuer d’être acheminées vers ceux qui en ont besoin.

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_208590.htm?selectedLocale=fr

Mer Noire: le trafic marchand de céréales suspendu (RFI)

La Russie a annoncé samedi se retirer de l'accord sur les céréales dit de la mer Noire, négocié en juillet sous l'égide des Nations unies et de la Turquie pour faciliter l'exportation des céréales d'Ukraine et de Russie. Une suspension qui a eu un effet immédiat car ce dimanche il n'y a pas de bateau marchand à circuler dans le cadre de l'Initiative céréalière de la mer Noire.

Aucun accord n'a été trouvé au niveau du centre de coordination conjointe (JCC) -en charge de la supervision de l'accord - pour des mouvements de navire ce dimanche. L'annonce est faite par le coordonnateur des Nations unies pour l'Initiative céréalière de la mer Noire, Amir Mahmoud Abdulla

Le coordonnateur précise dans un communiqué que neuf navires - cinq sortant et quatre entrants - ont pu transiter par le corridor maritime humanitaire hier. Plus de dix navires sont actuellement en attente. Dans ce même communiqué, Amir Abdulla assure avoir porté cette question à l'attention des délégations turque et ukrainienne auprès du centre de coordination conjointe. Ce dernier affirme examiner « les développements récents, évaluer leur impact sur les opérations et discuter des prochaines étapes ».

https://www.rfi.fr/fr/europe/20221030-mer-noire-trafic-marchand-c%C3%A9r%C3%A9ales-suspendu-retrait-russe-accord-dimanche-jcc

Arm pourrait modifier son business model pour court-circuiter les concepteurs de puces (L’Usine digitale, Léna Corot)

Le concepteur de micro-architectures Arm serait en train de changer de business model, rapporte Qualcomm dans une procédure judiciaire opposant les deux entreprises. L'américain affirme qu'Arm pourrait réclamer des licences pour l'utilisation de ses architectures directement auprès des fabricants à l'avenir, tout en interdisant aux concepteurs de puces comme lui d'y apporter des modifications.

Le litige opposant Qualcomm à Arm pourrait dégénérer. Arm semble être en train de modifier son business model afin d'exiger des licences directement auprès des OEM (fabricants de produits finis). Son fonctionnement actuel est d'accorder des licences aux concepteurs de puces, qui peuvent modifier les designs à leur guise et font ensuite fabriquer les puces pour les vendre aux fabricants de smartphones par exemple. Arm compte presque toute l'industrie parmi ses clients : Apple, Qualcomm, NvidiaSamsung, STMicroelectronics...

Une licence tout en un :

Pour rappel, Arm poursuit actuellement Qualcomm suite à l'acquisition de Nuvia et au "transfert de droits de licence" que l'entreprise américaine aurait effectué. En réponse à cette procédure, Qualcomm a déposé une demande reconventionnelle, rapporte le site spécialisé SemiAnalysis. Il y dit qu'après 2024, Arm ne concédera plus de licences sur ses microarchitectures à des entreprises spécialisées dans la conception de semi-conducteurs, comme Qualcomm, dans le cadre d'accords de licence technologiques.

https://www.usine-digitale.fr/article/arm-pourrait-modifier-son-business-model-pour-court-circuiter-les-concepteurs-de-puces.N2061367

La Pologne choisit l'Américain Westinghouse plutôt qu'EDF pour sa première centrale nucléaire (Ouest France, avec AFP)

La première centrale nucléaire polonaise sera construite par le groupe américain Westinghouse, a annoncé vendredi 28 octobre 2022 le Premier ministre Mateusz Morawiecki. Le pays a donc écarté les offres d'EDF et du Sud-coréen KHNP.

La Pologne a choisi le groupe américain Westinghouse pour construire sa première centrale nucléaire, face aux offres concurrentes du Français EDF et du Sud-coréen KHNP, a annoncé vendredi 28 octobre 2022 le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.

« Nous confirmons que notre projet d'énergie nucléaire utilisera la technologie fiable et sûre de @WECNuclear » (Westinghouse), a-t-il écrit sur Twitter.

Mateusz Morawiecki a précisé que la décision serait officiellement entérinée au cours d'un conseil des ministres à Varsovie mercredi.

« Un message clair à la Russie »

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a indiqué vendredi que les États-Unis étaient « fiers d'être le partenaire fort de la Pologne pour l'énergie et la sécurité » et souligné « les milliers d'emplois » que cette collaboration devrait créer dans les deux pays.

https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/la-pologne-choisit-l-americain-westinghouse-plutot-qu-edf-pour-sa-premiere-centrale-nucleaire-a8e9ee98-4f7e-490a-baf5-80da50e3d806

Sécheresse en France : manifestation contre les mégabassines dans les Deux-Sèvres (France 24)

En pleine sécheresse historique, plusieurs milliers de manifestants ont bravé samedi l'interdiction de la préfecture des Deux-Sèvres pour crier leur opposition aux "bassines" près du chantier d'une nouvelle réserve d'eau destinée à l'irrigation agricole. Des heurts ont éclaté entre les manifestants et les forces de l'ordre faisant des dizaines de blessés des deux côtés.  

De violents heurts ont fait, samedi 29 octobre, une soixantaine de blessés côté gendarmes et une trentaine côté manifestants, selon de derniers bilans, lors d'un rassemblement interdit par la préfecture des Deux-Sèvres contre une "mégabassine" pour l'irrigation agricole.

"61 gendarmes ont été blessés, dont 22 sérieusement", a tweeté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour qui "ce chiffre démontre que ce n'était pas une manifestation pacifique mais un rassemblement très violent".

"J'espère que toutes les forces politiques républicaines condamneront ces violences", a ajouté le ministre, qui selon son entourage est rentré à Paris dans la soirée "pour suivre depuis Beauvau l'évolution de la situation à Sainte-Soline".

Côté manifestants, une trentaine de personnes ont été blessées, dont dix prises en charge par les pompiers et trois hospitalisées, selon le collectif "Bassines Non merci", qui rassemble des associations environnementales, organisations syndicales et groupes anticapitalistes opposés à cet "accaparement de l'eau" destiné à l'"agro-industrie".

Des grenades lacrymogènes ont été lancées et des élus arborant leur écharpe tricolore molestés, notamment la députée écologiste de la Vienne, Lisa Belluco, selon un photographe de l'AFP.

La préfecture dénombre quatre blessés communiqués par les secours.

Parmi les opposants touchés, Julien Le Guet, l'un des porte-parole du collectif, aperçu par l'AFP le visage bandé et avec un filet de sang le long du nez après une brève interpellation.

La préfète Emmanuelle Dubée a également fait état samedi soir de six interpellations à l'issue de ce rassemblement ayant réuni 4 000 personnes selon elle, 7 000 selon les organisations.

https://www.france24.com/fr/france/20221029-s%C3%A9cheresse-en-france-manifestation-contre-les-m%C3%A9gabassines-dans-les-deux-s%C3%A8vres

Violence publique, violence privée (Télos, Olivier Galland)

Il y a quelques semaines, deux députés ont été mis en cause pour des comportements supposés violents vis-à-vis de leur compagne. Au-delà du cas particulier de ces deux hommes politiques, ces affaires soulèvent une question plus générale sur la violence et le monde politique. Doit-on considérer que la violence dans le débat public, alimentée aujourd’hui par certains courants politiques prônant la radicalité, n’a aucun lien avec la violence dans la vie sociale ordinaire ? Ne l’alimente-t-elle pas ? Ou en est-elle, à l’inverse, en partie issue ?

Beaucoup de Français ont le sentiment que la violence augmente dans la société. Telle qu’elle est mesurée par les statistiques de délinquance une telle idée n’est cependant pas vraiment validée (voir mon précédent article dans Telos) contrairement à ce que pense l’opinion. Néanmoins, au-delà des faits délictueux eux-mêmes, le climat social et politique semble effectivement de plus en plus gagné par une rhétorique radicale, agressive et parfois violente. Les partis se situant aux extrêmes du positionnement politique, à droite comme à gauche, gagnent du terrain. Leur discours, comme l’a montré dans ces colonnes Simon Ronai à propos de LFI, « utilise la conflictualité comme seule stratégie de communication » en instrumentalisant « une haine sociale bien réelle et une colère jamais apaisée et constamment revivifiée ». Mais en même temps, ces partis, au moins à l’extrême-gauche, se font les porte-drapeaux d’un néo-féminisme qui fustige la domination masculine et les violences intrinsèques qui l’accompagnent dans la sphère privée. La question se pose donc : peut-on sans dommage encourager, ou au moins tolérer la violence dans sphère publique (au moins sous une forme verbale) et la condamner dans la sphère privée, notamment en ce qui concerne les violences dont les femmes sont victimes (puisque cette forme de violence privée est un des enjeux majeurs qui émergent aujourd’hui) ? Allons plus loin : la violence politique est-elle véritablement dissociable de la violence tout court ? Cela conduit aussi à se demander si les partis politiques radicaux qui cultivent une certaine forme de violence dans leur discours attirent des personnalités intrinsèquement violentes. Ou, autre hypothèse, contribuent-ils à les acculturer à la violence ? La violence politique ne peut-elle finir par déteindre sur les comportements privés, même si, sur le plan rhétorique, on condamne ces formes de violence ?

https://www.telos-eu.com/fr/violence-publique-violence-privee.html

"ON FRANCHIRA UNE LIGNE ROUGE": LES ÉVÊQUES DE FRANCE S'OPPOSENT À UNE NOUVELLE LOI SUR LA FIN DE VIE (BFMTV, Sophie Cazaux)

Le président de la Conférence des évêques de France se prononce dans Le Parisien pour une pleine mise en œuvre de la législation actuelle plutôt que le vote d'une nouvelle loi sur la fin de vie.

Alors que les débats sur la fin de vie doivent reprendre avec le lancement d'une convention citoyenne sur ce sujet en décembre, les évêques de France affirment une nouvelle fois leur position. Dans un entretien au Parisien publié vendredi, le président de la Conférence des évêques de France (CFE), Éric de Moulins-Beaufort, se prononce pour une "amélioration" de la loi Claeys-Leonetti plutôt qu'une nouvelle loi autorisant l'aide active à mourir.

Déclarant que la loi Leonetti "n’est pas encore vraiment mise en œuvre", l'archevêque de Reims estime qu'"on peut s’étonner qu’il y ait besoin, avant même d’avoir appliqué une loi, d’en préparer une autre".

La loi Leonetti encadre et fixe le droit d’accès aux soins palliatifs. Elle affirme notamment le droit du malade à l’arrêt de tout traitement et à bénéficier d'une sédation profonde et continue jusqu'à son décès. Cela lorsque son pronostic vital est engagé à court terme, comme après un accident de la route par exemple.

https://www.bfmtv.com/societe/religions/on-franchira-une-ligne-rouge-les-eveques-de-france-s-opposent-a-une-nouvelle-loi-sur-la-fin-de-vie_AN-202210300122.html

 

Arrêté du 26 octobre 2022 portant approbation de l'instruction générale interministérielle n° 1337/SGDSN/ANSSI sur l'organisation de la sécurité numérique du système d'information et de communication de l'Etat et de ses établissements publics

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046503128

Arrêté du 25 octobre 2022 modifiant les arrêtés du 3 mai 2013 pris pour l'application du décret n° 2013-367 du 29 avril 2013 relatif aux règles d'utilisation des aéronefs militaires et des aéronefs appartenant à l'Etat et utilisés par les services de douanes, de sécurité publique et de sécurité civile

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046503333

Arrêté du 17 octobre 2022 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046501978

Arrêté du 18 octobre 2022 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046502007

Arrêté du 26 octobre 2022 fixant la liste des emplois de conseiller d'administration de la défense

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046502052

Arrêté du 24 octobre 2022 modifiant les listes des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée pour les années 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046496400

Arrêté du 26 octobre 2022 relatif à l'organisation du secrétariat général de la garde nationale

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046496793

Décret n° 2022-1368 du 27 octobre 2022 portant augmentation des obligations d'économies d'énergie dans le cadre du dispositif des certificats d'économies d'énergie

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046496948

Décret n° 2022-1369 du 27 octobre 2022 relatif aux personnes vulnérables présentant un risque avéré de développer une forme grave d'infection au virus de la covid-19

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046497038

 

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE LA REVUE DE PRESSE DEFENSE

SUR LE SITE DE L’UNION-IHEDN, en cliquant sur le lien :

http://www.union-ihedn.org/les-actualites/revue-de-presse/

 

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  • Catherine Samson
    published this page in Actualité 2022-10-31 11:58:29 +0100
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