A la une aujourd’hui :
Finance décentralisée : 718 millions de dollars piratés au seul mois d'octobre (Usine digitale, RAPHAËLE KARAYAN )
Cette semaine, les hacks se sont multipliés sur les protocoles de finance décentralisée. Mango Markets a subi une perte de plus de 110 millions de dollars. Selon Chainalysis, depuis deux semaines, ce sont 718 millions de dollars qui sont tombés dans la poche des voleurs !
Ce n'est pas l'année de la blockchain Solana. Après avoir connu plusieurs incidents techniques et un piratage sur le portefeuille mobile Slope, c'est une plateforme de finance décentralisée qui vient de subir une attaque : Mango Markets. Plus de 110 millions de dollars auraient été vidés de la plateforme de trading et de prêt.
MANIPULATION DES COURS
L'attaque a empêché les utilisateurs de Mango de retirer leurs fonds déposés dans le protocole. Selon une société d'audit spécialisée, OtterSec, l'attaque aurait été réalisée en manipulant le prix du token Mango sur plusieurs exchanges, en faisant des paris à la hausse et à la baisse entre plusieurs comptes. Puis, le pirate a utilisé ses gains artificiels (en collatéral) pour emprunter des liquidités en passant par Mango Markets, vidant la plateforme de sa trésorerie.
2 000 soldats ukrainiens seront formés en France ( Lignes de défense, Philippe Chapleau)
Le ministre des armées, Sébastien Lecornu, a accordé une interview au Parisien ce dimanche. En voici les principaux points :
Le soutien militaire français à l’Ukraine se poursuit, avec la cession des systèmes de défense anti-aérienne Crotale, le fonds de 100 millions d’€ dans le cadre duquel une première commande de ponts flottants a été réalisée, ou encore l’étude de cession de lance-roquettes multiples. "Quand la France cède un équipement, elle cède un ensemble cohérent : avec les pièces détachées, le carburant, les munitions, la formation, etc. C’est notre ligne", précise le ministère des Armées.
La France accueillera sur son sol jusqu’à 2 000 soldats ukrainiens pour les former. Il y aura trois niveaux de formation : la formation généraliste du combattant, une formation sur les besoins spécifiques signalés par les Ukrainiens (ex : la logistique), une formation sur les matériels fournis. Cette formation de plusieurs semaines sera dispensée dans des unités.
2 Md€ pour acter le « durcissement important » des stocks de munitions (HOME FOB Nathan Gain)
Le ministre des Armées l’a réaffirmé ce mardi lors d’une audition au Sénat : un effort financier sera consenti l’an prochain sur le sujet des munitions. Certaines opérations seront accélérées, mais d’autres, à l’instar des missiles antichars et antiaériens, sont programmées depuis longtemps.
Un bond de 500 M€ en 2023
Parmi les nombreux axes évoqués lors de cette audition, il y en a une sur laquelle « il y a, non pas un pivot, mais un durcissement important, ce sont évidemment les munitions. C’est un RETEX lourd, évidemment très structurant », déclarait Sébastien Lecornu aux sénateurs de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
Comme annoncé la semaine dernière, le projet de loi de finances pour 2023 contient une ligne de 2 Md€ pour l’achat de munitions, une hausse de 500 M€ par rapport l’année en cours. « C’est clef, cela veut dire 60% de crédits en plus par rapport à 2019 », souligne le ministre des Armées.
Dit autrement, le PLF 2023 alimentera l’acquisition de 200 missiles moyenne portée (MMP), 118 missiles Aster 30 B1 NT pour le système de défense antiaérienne SAMP/T NG et 100 missiles Aster 30 pour les frégates de défense et d’intervention (FDI). Les livraisons, correspondant à 1 Md€, comprennent entre autres 10 000 obus de 155 mm pour les canons CAESAR et 50 millions de munitions de petit calibre. « Bref, une liste importante mais qui vient donner du concret sur notre capacité à remonter en puissance sur nos stocks de munitions ».
https://www.forcesoperations.com/2-mde-pour-acter-le-durcissement-important-des-stocks-de-munitions/
Le projet TARAMMAA permettra au Rafale F4 de voir encore plus loin (OPEX 360 Laurent Lagneau)
Premier radar à équiper le Rafale de série et développé par le groupe Thomson-CSF [devenu depuis Thales] à partir d’une technologie mise en point dans les années 1970 par la société Radant, le RBE2 [Radar à Balayage Électronique 2 plans] à antenne passive [PESA] fut l’un des plus avancés de son temps, non seulement parce que, contrairement à ses prédécesseurs, il combinait la détection air-air avec des fonctions de suivi de terrain, mais aussi en raison de ses performances, grâce à ses calculateurs capables de réaliser jusqu’à un milliard d’opérations par seconde, permettant ainsi la poursuite de quarante cibles et d’en engager huit simultanément.
Puis, le RBE2 a évolué grâce à l’apport des antennes actives [AESA, pour Active Electronically Scanned Array]. Sans trop entrer dans les détails techniques, un tel radar intégre des milliers de capteurs appelé TRM [Transmitter Receiver Module / modules émetteurs-récepteurs], lesquels renforcent à la fois sa fiabilité [grâce à la redondance de ces derniers] et ses performances étant donné qu’il est plus difficilement détectable et moins vulnérable au brouillage électronique tant en disposant d’une portée de détection accrue, y compris pour les cibles à signature radar réduite.
Xi Jinping ouvre le XXe congrès du Parti communiste chinois (RFI, avec Stéphanie Lagarde)
Xi Jinping a lancé dimanche matin les cérémonies d'ouverture avec un discours en forme de bilan et perspectives pour celui qui est depuis dix ans à la tête de l'État chinois.La cérémonie est immuable ou presque depuis Mao, réglée au millimètre, comme du papier à musique : à 9h59 (locales) précises, les strapontins claquent, le public présent dans le Grand Palais du Peuple est masqué et debout pour applaudir en cadence et en fanfare l’arrivée des dirigeants, Xi Jinping puis son prédécesseur Hu Jintao, et l’ancien Premier ministre Wen Jiabao. Les très anciens en revanche, Jiang Zemin et Zhu Rongji, sont absents.Sur la scène, assis sous l’emblème grenat du marteau et de la faucille du parti encadré de drapeaux rouges, les costumes sombres du présidium du congrès et un tailleur rouge, celui de Sun Chunlan, la vice Première ministre chargée de la lutte contre le Covid-19. Xi Jinping qui, après 1h45, en appelle à l’unité derrière sa direction.
« Développer le socialisme à la chinoise »
« Le Parti tout entier, dit-il, doit garder à l'esprit que le maintien de la direction du Parti sur tous les plans s’impose pour poursuivre et développer le socialisme à la chinoise ; et le socialisme à la chinoise est la voie définitive pour réaliser le grand renouveau de la nation chinoise. L’unité fait la force, et ce n'est qu'avec l'unité que nous pourrons remporter la victoire. »Le discours est deux fois moins long qu’en 2017 (72 pages en français), pendant lequel le chef de l’État a défendu son bilan, notamment sur la stratégie « zéro Covid-19 » qu’on a vue appliquée très strictement à l’occasion de ce Congrès. Tous les invités à cette cérémonie d’ouverture, y compris les journalistes, ont dû passer deux jours en quarantaine à l’hôtel pour y assister. « La politique sanitaire a privilégié la santé des Chinois et les vies humaines sur tout le reste », a expliqué le chef de l’État, autrement dit, sur l’économie. Donc, aucun relâchement là–dessus.
Exercices nucléaires tactiques : la Corée du Nord menace-t-elle la sécurité de la région ? ( IRIS, Le point de vue de Barthélémy Courmont)
La Corée du Nord a affirmé lundi et jeudi avoir simulé des frappes nucléaires tactiques et avoir testé deux missiles de croisière. La semaine précédente, un missile balistique avait survolé le Japon, une première depuis 2017. Comment peut-on interpréter ces frappes préventives ? Quelle stratégie la Corée du Nord cherche-t-elle à mettre en place ?
Après une pause de plusieurs années, Pyongyang a repris ses tirs de missiles en 2022, d’abord en marge de l’élection présidentielle en Corée du Sud en mars, puis au cours des dernières semaines. Et pour la première fois effectivement depuis 2017, un missile sud-coréen a survolé le nord du Japon avant de s’abimer dans l’océan Pacifique. Ces tirs, en plus des simulations, sont présentés par le régime nord-coréen comme la démonstration de sa capacité à transporter des armes nucléaires tactiques (de faible intensité), élargissant ainsi la panoplie de sa stratégie de dissuasion. Cette nouvelle démonstration de force doit être comprise comme la volonté de Pyongyang de rendre son arsenal plus crédible, et comme une réponse à un contexte politique et géopolitique particulier. Au premier rang, la relation avec la Corée du Sud et son président élu (à une très courte majorité) en mars dernier, Yoon Suk-yeol, qui a choisi de rompre brutalement avec la politique d’ouverture vers la Corée du Nord de son prédécesseur Moon Jae-In (2017-2022). Parmi les autres motivations, mentionnons l’ouverture dans quelques jours du XXe Congrès du PCC à Pékin, et la relation avec Washington qui s’est fortement tendue depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden. La Corée du Nord se sent, à tort ou à raison, menacée, et a fait de ses capacités nucléaires sa principale arme de défense et de maintien de son régime politique.
Truss et Macron ont raison de réinvestir la relation franco-britannique (Institut Montaigne, Georgina Wright). Les relations entre Londres et Paris n'ont cessé de se détériorer au cours des cinq dernières années. Brexit, AUKUS, migration, pêche… on ne compte plus les différends qui ont opposé les deux pays. Depuis quelques semaines pourtant, un vent de renouveau semble souffler sur la relation bilatérale. Le 6 octobre, la France et le Royaume-Uni ont annoncé qu'ils tiendraient un nouveau sommet franco-britannique l'année prochaine - le premier depuis 2018. Cette annonce a été faite le jour où 44 pays européens se réunissaient à Prague pour le premier sommet de la Communauté politique européenne.
Truss et Macron ont raison de redynamiser la relation bilatérale, et ce pour deux raisons. Premièrement, c'est stratégique. La France et le Royaume-Uni partagent de nombreux atouts : ce sont les deux plus grandes puissances militaires et nucléaires d'Europe, disposant de missions diplomatiques presque équivalentes. Des liens étroits unissent les populations des deux pays : Londres est la quatrième ville française en termes de nombre de ressortissants (environ 145 000 citoyens français y vivent). La France reste la première destination pour les touristes britanniques. Les deux pays ont beaucoup en commun, du moins en théorie.
Deuxièmement, il s'agit d’une victoire politique facile. Macron gagnerait un allié sur la défense européenne et l'énergie nucléaire. Pour Truss, c'est l'opportunité d'écrire un nouveau chapitre des relations franco-britanniques - un rêve partagé avec l’ancien Premier ministre Johnson auquel elle est toujours restée fidèle.
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts.
Jusqu'à peu, les relations franco-britanniques étaient en mauvais état. Le gouvernement britannique n'a jamais pardonné au Président Macron d'avoir mis en doute l'efficacité du vaccin AstraZeneca - qui à l'époque était largement répandu au Royaume-Uni chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Nombreux sont les Britanniques qui pensent encore que Macron veut punir Londres pour avoir quitté l'UE. D'autres sont persuadés que si l'UE ne veut pas modifier le protocole sur l'Irlande du Nord ou laisser le Royaume-Uni participer au programme de recherche phare de l'UE, Horizon Europe, ni à son programme spatial Galileo, c'est à cause de la France. Londres a également accusé Paris de ralentir les travaux bilatéraux visant à endiguer le flux de migrants traversant la Manche.
La végétation (Diploweb, Patrice Gourdin)
Oui, une étude géopolitique peut et doit s’intéresser aux végétaux non cultivés et/ou cultivés dont dépendent des hommes, aux végétaux utilisés comme matières premières industrielles, aux agro-carburants, mais aussi à la bio-piraterie, aux plantes hallucinogènes, mais encore aux couvertures forestières, aux politiques de protection des différents végétaux et des forêts, à leur fonction refuge et aux actions militaires qui s’y déroulent.
Ainsi, la végétation doit être prise en compte dans l’étude géopolitique d’un territoire. Oui, mais comment ? Extrait gratuit d’un maître ouvrage de Patrice Gourdin, "Manuel de géopolitique", éd. Diploweb via Amazon.
LA COMBINAISON du relief, du climat, de l’hydrographie, de la nature et de l’épaisseur des sols, ainsi que des activités humaines, explique la distribution des végétaux à la surface de la Terre. Le nombre élevé de facteurs produit une très grande variété de combinaisons, qui vont de l’absence presque totale de vie végétale des déserts chauds ou froids, à la luxuriance des régions tropicales humides.
La végétation peut constituer un enjeu considérable selon les caractéristiques géographiques et les niveaux de développement. Les pâturages, pour les nomades ; les animaux, le miel et les fruits sauvages des forêts, pour les chasseurs-cueilleurs ; les produits de l’agriculture, pour les sédentaires, furent (et sont encore) vitaux pour de nombreux êtres humains. L’accès à la nourriture s’impose à l’humanité depuis son origine. La production agricole représente donc un aspect majeur de la politique des États. La mise en place d’une politique agricole commune décidée à Rome, le 25 mars 1957, par la Communauté économique européenne visait explicitement l’autosuffisance alimentaire. L’Argentine, sinistrée par la crise financière de 2002, renaît lentement grâce à la valorisation de son potentiel agricole [1]. En France, la révolution agricole, généralisée depuis la fin des années 1960, suscite des débats passionnés qui trouvent une traduction politique. Le manque de données fiables autorise beaucoup d’approximations, voire de désinformations. Un travail de l’Institut national de la recherche agronomique, mené à l’échelle de parcelles cultivées confirme le recul de la biodiversité végétale (il n’y a pas de données sur la faune) sous l’effet des herbicides, des engrais, des labours profonds, de l’irrigation et de l’utilisation d’amendements à base de chaux [2]. Mais n’oublions pas que ces méthodes étaient destinées à permettre de nourrir les Français.
https://www.diploweb.com/5-La-vegetation.html
La Belt and Road Initiative et les Routes de la Soie Numériques : contexte et origines (Le portail de l’IE, William-Jin Robin)
Afin de comprendre les enjeux liés aux Routes de la Soie Numériques (RSN), il convient de faire un bilan de la situation économique de la Chine. On assiste depuis 2010 à une baisse du taux de croissance annuel du PIB chinois, passant de 10,6% en 2010 à 8,1% en 2021, la crise du Covid-19 ayant été jusqu’à faire chuter le taux à 2% pendant les périodes de confinement qu’elle a connues. Cette baisse est la conséquence d’une conjonction de facteurs : économique (l’augmentation du coût de la main-d’œuvre), démographique (diminution de la population active), et financier (endettement massif). L’augmentation des coûts a fait basculer le pays d’une économie manufacturière à une économie de services (52,2% du PIB en 2018). La croissance du secteur tertiaire va de pair avec l’émergence des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi), souvent qualifiés de « champions technologiques chinois ». D’autres entreprises comme Huawei (Télécom) ou Didi Chu Xing (VTC) font également partie de cet ensemble économique. Ces firmes sont les concurrentes directes d’autres firmes high-tech, notamment les GAFAM.
CROISSANCE : APRÈS LE FMI, L'OFCE VOIT ENCORE PLUS NOIR ( Economie maTin, Paolo Garoscio)
Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé la couleur mardi 11 octobre 2022 : l’année 2023 s’annonce horrible sur le front de la croissance, avec un risque de récession réel dans de nombreux pays occidentaux. Mercredi 12 octobre 2022, c’est au tour de l’OFCE de dire la même chose… mais en pire.
Économie mondiale : l’OFCE plus pessimiste que le FMI pour 2023
L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a publié ses dernières prévisions de croissance mondiale le 12 octobre 2022. Au lendemain de celles, déjà noires, du FMI, elles confirment que 2023 sera une année compliquée. Comparées à celles de l’OFCE, les prévisions du FMI se révèlent même optimistes.
L’Observatoire français s’attend en effet à seulement 2,7% de croissance au niveau mondial en 2022, et 2% en 2023. Pour 2022, la croissance serait alors 0,5 point inférieure à celle attendue par le FMI, et même de 0,7 point inférieure à celle attendue pour 2023 par le Fonds Monétaire International. Si l’OFCE est autant pessimiste, c’est à cause de la croissance en Chine qui, selon lui, ne serait que de 1,2% en 2023, plus de deux fois moins qu’attendu par le FMI (3,2%).
https://www.economiematin.fr/news-croissance-ofce-2023-previsions-economie-pessimisme
Radars automatiques. La France s’apprête à battre un record : 5 300 appareils vont flasher en 2023 (Ouest France, Alexandre Chauvel)
Fin 2023, 5600 radars automatiques seront en place sur les routes de France, du jamais vu. En proportion, les radars tourelles seront les plus nombreux, mais ce sont les radars urbains qui seront les plus déployés aux cours de l'année à venir.
Elle est désormais loin l'époque où le premier radar automatique était inauguré en France... C'était il y a près de 19 ans, le 27 octobre 2003 à Blois (Essonne). Depuis, leur nombre a augmenté, leur technologie s'est développée, et leur efficacité sur l'accidentologie a été démontrée.
20 ans plus tard, un nouveau pas sera franchi. Le gouvernement prévoit, d'ici la fin 2023, le déploiement de 200 appareils supplémentaires - par rapport à 2022 -, le nombre de radars franchira alors pour la première fois la barre des 5600.
Selon le site spécialisé radars-auto, voici comment seront répartis les futurs appareils.
200 radars "classiques" en moins. Les bonnes vieilles cabines de radar classiques sont en voie de disparition. En 2013, on en comptait 2200 réparties sur les routes de France. Mais ces radars fixes d'ancienne génération ont pris un coup de vieux est sont progressivement sont remplacés par des radars tourelles, urbains, ou doubles face. Fin 2023, ils ne subsistera plus que 600 unités, soit 200 de moins par rapport à 2022.
Une question de priorités (Causeur, Loïk Le Floch-Prigent )
Le développement de l’humanité, qui a eu tendance à s’accélérer ces derniers siècles, s’est toujours appuyé sur la disponibilité d’une énergie abondante, bon marché et souveraine. C’est donc à l’aune de cette exigence que l’on doit apprécier les propositions visant à satisfaire d’autres objectifs, en particulier la défense de l’environnement et ce que l’on appelle désormais le défi du changement climatique. En général, pour faire prévaloir des solutions qui s’avèrent plus coûteuses, les dirigeants augmentent le prix des énergies fossiles à travers les taxes. Dans bon nombre de pays, ce renchérissement artificiel du charbon, du pétrole et du gaz, considérés comme polluants et émetteurs de CO2, vise à rendre plus attractives les énergies éoliennes et solaires. L’intention, louable, se heurte à deux réalités : l’intermittence du soleil et du vent, et l’occupation de l’espace (champs de capteurs photovoltaïques et d’éoliennes) cent fois plus importante que dans toutes les autres solutions.
Si le problème de l’espace, aisément compréhensible, suscite des réticences croissantes, celui de l’intermittence est minimisé par les études qui préconisent un mix énergétique 100 % renouvelable. Il convient donc d’y revenir pour définir les investissements prioritaires, au moment où on annonce la « fin de l’abondance », la pénurie, le rationnement, et des prix multipliés par trois, quatre, cinq et parfois dix pour l’électricité et le gaz des entreprises ! Autrement dit, quand tout le fonctionnement des pays, industries, services, modes de vie, peut ainsi être atteint, un examen approfondi s’impose.
Gorbatchev et Poutine: de la fin de l’impérialisme soviétique à celle de l’empire russe (Télos, Gilles Andréani)
Mikhaïl Gorbatchev, mort le 30 août dernier en pleine guerre d’Ukraine, a été enterré dans une large indifférence de la part des Russes et dans un silence dédaigneux de la part de Vladimir Poutine. A l’exception de Victor Orban, aucun dirigeant occidental n’a fait le voyage de Moscou pour honorer celui qui présida à la fin de la guerre froide, au retrait négocié des forces soviétiques d’Europe et à la dissolution de l’URSS. On peut le regretter : il n’avait pas été l’ordonnateur de ces développements, qui lui échappèrent largement, mais il les déclencha et fit en sorte qu’ils fussent exempts de violence, ce dont le monde devrait lui savoir gré.
Pour Poutine, Gorbatchev a causé la catastrophe géopolitique qu’a été l’effondrement de l’URSS ; c’est à redresser la situation ainsi créée qu’il a prétendu s’employer tout au long de sa carrière politique, dans un effort qui culmine aujourd’hui dans la folle guerre d’Ukraine. L’objectif de ne pas être Gorbatchev et de réparer ce qu’il a laissé faire résume assez bien l’ambition de Poutine, pour lui-même et pour son pays. Il n’est donc pas inutile de s’arrêter à ce qui sépare ces deux destins. Cependant, la ruse de l’histoire qui voit disparaître Gorbatchev en pleine guerre d’Ukraine conduit aussi à se demander si Poutine n’est pas le continuateur, malgré lui, de Gorbatchev : l’auteur d’un recul de la Russie non moins décisif, mais cette fois sanglant et honteux, et donc bien pire sur le plan moral et humain, que celui qu’elle a subi au tournant des années 1990.
https://www.telos-eu.com/fr/gorbatchev-et-poutine-de-la-fin-de-limperialisme-s.html
Arrêté du 6 octobre 2022 portant reconnaissance de sinistre de grande ampleur concernant les feux de forêt dans les départements de Gironde et des Landes
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046413518
Décret du 13 octobre 2022 portant élévation dans l'ordre national de la Légion d'honneur en faveur des anciens combattants, au titre du décret particulier du Président de la République relatif au 60e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046421764
Décret du 13 octobre 2022 portant promotion dans l'ordre national de la Légion d'honneur en faveur des anciens combattants, au titre du décret particulier du Président de la République relatif au 60e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046421767
Décret du 13 octobre 2022 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur en faveur des anciens combattants, au titre du décret particulier du Président de la République relatif au 60e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046421770
Décret du 13 octobre 2022 portant nomination dans l'ordre national du Mérite en faveur des anciens combattants, au titre du décret particulier du Président de la République relatif au 60e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046421774
Décret du 13 octobre 2022 portant concession de la Médaille militaire en faveur des anciens combattants, au titre du décret particulier du Président de la République relatif au 60e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046422414
Décret n° 2022-1313 du 13 octobre 2022 relatif à l'encadrement des jours, horaires et fréquence des appels téléphoniques à des fins de prospection commerciale non-sollicitée
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046421823
Décret n° 2022-1316 du 13 octobre 2022 relatif au contenu des contrats territoriaux de réponse aux risques et aux effets potentiels des menaces (CoTRRiM)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT00004642191
Décret n° 2022-1317du 13 octobre 2022 relatif à la mise à disposition du public des décisions rendues par les juridictions judiciaires et les juridictions administratives spécialisées sur des questions prioritaires de constitutionnalité
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046421953
Arrêté du 11 août 2022 relatif aux opérations de dépôt de déchets dans les ports
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046430883
Décret n° 2022-1324 du 14 octobre 2022 portant attribution du grade de licence aux titulaires de certains diplômes
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046432311
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