A la Une aujourd’hui : Enjeux énergétiques de la guerre en Ukraine : les enjeux financiers de la sécurité énergétique de l’UE face à la Russie (IRIS, Entretien avec Julien Laurent, expert bancaire et financier du secteur énergétique. )
La guerre lancée par Poutine en Europe pose de graves risques pour la sécurité énergétique de l’Union européenne. Dépendante en grande partie de la Russie pour son approvisionnement en gaz, l’Union européenne pourrait accélérer sa transition énergétique vers les énergies renouvelables. Mais en a-t-elle les capacités financières ? Le point de vue de Julien Laurent, expert bancaire et financier du secteur énergétique.
Quels sont les enjeux financiers auxquels l’UE doit faire face pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques à très court terme ?
Tout d’abord, n’oublions pas que les approvisionnements énergétiques de l’Union européenne reposent sur des infrastructures lourdes et coûteuses, qui ne sont adaptables que sur le temps long. À très court terme, le potentiel de diversification des approvisionnements énergétique en provenance d’autres pays que la Russie est limité et cette stratégie de diversification va coûter cher. Les prix de l’énergie se sont envolés tout au long des derniers mois, soit avant même le début de cette guerre. Le cours du gaz en Europe a explosé de près 300 % en janvier 2021 et janvier 2022, pour atteindre un niveau jamais enregistré au cours des vingt dernières années.
Pour aller plus loin :
Abandon de la diversification : Chronique d’un grand écart politico-énergétique face à la Russie (Atlantico, Rémi Bourgeot)
Atlantico : Alors que la question de l’approvisionnement en gaz naturel et de notre dépendance à la Russie revient au cœur des débats suite à la guerre en Ukraine, à quel point est-ce un enjeu stratégique pour l’Europe ?
Rémi Bourgeot : L'échec de la diversification des sources de gaz naturel laisse l'Europe sans solution convaincante face à une invasion russe aussi préméditée. Nous nous retrouvons à tenter des coups de poker face à de grands joueurs d’échecs. L’Europe importe plus du tiers de son gaz naturel de Russie, et a abandonné sa marge de manœuvre stratégique dans ce secteur. Alors même que les discours politiques européens se voulaient de plus en plus fermes face à la Russie, suivant notamment l’idée d’une extension de l’OTAN, dans la réalité notre dépendance vis-à-vis de la Russie s’est creusée année après année. Ce grand écart politico-énergétique a notamment suivi les accords germano-russes autour de Nord Stream 1, ouvert en 2011, puis Nord Stream 2, tout juste suspendu avant d’entrer en opération. Les grandes routes de diversification sur lesquelles misait l’Europe depuis le début des années 2000 ont été abandonnées ou réduites à leur portion congrue. L’idée d’un Corridor sud depuis la Caspienne azérie comme alternative a été remplacé par une gigantesque route nord, maritime, de contournement de l’Ukraine, directement de la Russie vers l’Allemagne.
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Avec Deeplomatics, le ministère des Armées ajoute une autre corde à son arc pour la lutte anti-drones (OPEX 360, Laurent Lagneau)
En matière de lutte anti-drones [LAD], plusieurs initiatives ont été lancées par le ministère des Armées au cours de ces dernières années. comme le programme MILAD [Moyens mobiles de Lutte Anti-Drones, mené par CS Group], le projet ARLAD [adaptation réactive de lutte anti-drone] qui vise à protéger les convois de l’armée de Terre contre cette menace, le système BASSALT, développé par l’armée de l’Air afin de sécuriser les sites sensibles, ou encore le marché PARADE [Protection déployable modulaire anti-drones], lancé par la Direction générale de l’armement [DGA] en 2021.
Cette liste ne s’arrête pas là, l’Agence de l’innovation de Défense [AID] ayant mis plusieurs fers au feu. L’an passé, elle a lancé un appel à projets pour mettre au point un « drone intercepteur de drones », afin de neutraliser les appareils « commerciaux condidérés comme non collaboratifs » [c’est à dire pouvant représenter une menace]. Et elle soutient également le projet HELMA-P, qui repose sur une arme laser développé par le français CILAS. Des expérimentations à bord de navires de la Marine nationale est prévue, après des essais très encourageants.
Cold Response: ça va chauffer du côté de la Norvège (Lignes de défense, Philippe Chapleau)
La Russie a décliné la proposition d'envoyer des observateurs aux très prochaines manoeuvres militaires Cold Response qui regrouperont des dizaines de milliers de soldats des pays de l'Otan en Norvège. Ces manoeuvres prévues de longue date interviennent en pleine crise ukrainienne.
Cold Response 2022 se tiendra du 10 mars au 10 avril, en Norvège. C'est un exercice multinational de haute intensité dans un environnement arctique.
30 000 militaires (initialement, 40 000 militaires étaient attendus) de 23 pays (sur les 30 de l'Otan), auxquels s'ajoutent des Suédois et des Finlandais, vont s'entraîner en trois temps:
- une phase navale (du 14 au 18 mars) dans l'Atlantique nord, avec la participation de deux groupes aéronavals (USS Harry S. Truman et HMS Prince of Wales) et de 13 000 marins,
- une phase aérienne (du 16 au 22) avec 8 000 participants,
- une phase terrestre (du 23 au 31 mars) avec une opération amphibie (le PHA Dixmude en sera après avoir fait le plein d'hommes et de matériel à La Rochelle, le 26 février, et fait un arrêt à Brest) puis avec du combat terrestre, auxquels prendront part 14 000 soldats.
La France sera l'un des participants majeurs de cette manoeuvre otanienne, avec les Norvégiens, les Britanniques et les Américains.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/03/03/cold-response-22863.html
EPPA : Formation militaire complémentaire à La Courtine (Défense, DCSSA)
Du 19 au 26 février, les 240 élèves infirmiers de l’École du personnel paramédical des armées (EPPA) se sont entrainés à La Courtine
Pas de vacances pour nos élèves infirmiers. Durant une semaine, ils étaient déployés sur le terrain de La Courtine encadrés par une cinquantaine de cadres de l’armée de terre des régiments partenaires en renfort des cadres de l’EPPA et des Écoles militaires de santé de Lyon-Bron (EMSLB).
Cette formation visait à leur faire acquérir les notions fondamentales du combat PROTERRE et du sauvetage au combat, à maintenir les compétences au tir et à développer l’esprit d’équipe et la cohésion de leur promotion. Chaque jour, les élèves ont enchainé les différents ateliers et ont développé leur endurance lors des différents parcours d’obstacles et bulldog. Leurs capacités physiques et compétences de chef ont été mises à l’épreuve pour les préparer à l’exercice de leur futur métier et à devenir des sous-officiers.
https://www.defense.gouv.fr/sante/a-la-une/eppa-formation-militaire-complementaire-a-la-courtin
D’une Union européenne pusillanime à une UE puissance ? (Diploweb, Pierre VERLUISE)
Comment la guerre russe en Ukraine pourrait-elle contribuer à changer l’ADN de l’Union européenne en matière de puissance ? Il conviendrait de se défaire d’un héritage contraire et de prendre conscience des réalités géopolitiques en apportant des réponses mesurées à la hauteur de nos capacités.
Cet accouchement d’une UE puissance dans les fracas de la guerre russe en Ukraine sera douloureux et long, tellement nous avons tardé.
DEPUIS LA Révolution orange de 2004 – née de la contestation d’une élection truquée par un candidat pro-russe – les relations de l’Ukraine avec la Russie sont complexes [1]. En 2014, l’occupation illégale par la Russie de la Crimée et le soutien de Moscou à une guerre dite hybride dans l’Est de l’Ukraine marque une étape supplémentaire [2]. Il s’agissait pour Moscou de mettre dans les chaussures d’un pays souverain des silex tranchants pour l’empêcher de suivre librement son chemin, pourquoi pas vers l’OTAN et l’UE ? En 2008, pourtant, l’Allemagne fédérale et la France avaient donné satisfaction à la Russie en bloquant la mise en place d’un processus structuré de rapprochement entre l’Ukraine et l’OTAN. Par gêne, cette affaire est aujourd’hui passée sous silence, mais la non-appartenance de l’Ukraine à l’OTAN pèse lourd dans sa situation stratégique de février 2022. Parce que l’Ukraine ne peut se prévaloir de l’article 5 du traité de Washington qui pose le principe d’une défense collective. En cas d’attaque contre un membre de l’Alliance, cette action est considérée comme une attaque tournée vers tous les Alliés. En conséquence, les pays de l’OTAN se contentent pour l’essentiel en février 2022 de regarder ce qui se passe derrière la frontière ukrainienne, en évitant autant que faire se peut l’escalade.
https://www.diploweb.com/D-une-Union-europeenne-pusillanime-a-une-UE-puissance.html
Sommes-nous déjà en guerre avec la Russie? (Télos, Philippe de Lara)
Je voudrais ouvrir ici deux questions. Un, la position de non-belligérance de l’OTAN est-elle tenable ? Deux, l’OTAN et l’UE peuvent-elles répondre à l’agression russe, si agression il y a, sans entrer dans l’engrenage de la guerre totale ?
Je n’ai pas de certitude sur la réponse à ces questions immenses et effrayantes, mais je pense qu’elles se posent déjà aux Occidentaux et j’espère qu’ils s’y préparent. En effet, la position de non-belligérance affirmée depuis le début des hostilités n’est pas une garantie solide de non-extension du conflit. À tout moment, la Russie peut décider que telle sanction ou telle intervention des Occidentaux, en particulier les livraisons d’armes à l’Ukraine, constituent des actes de guerre. Plus la Russie se rapproche des frontières occidentales de l’Ukraine, plus s’accroît le risque d’incidents impliquant les forces de l’OTAN sans que l’OTAN l’ait décidé. Or Poutine a clairement fait savoir qu’il veut envahir toute l’Ukraine et liquider les « nazis », c’est-à-dire non seulement les dirigeants du pays, mais tous ceux qui combattent pour la liberté de leur pays, ce qui peut aller très loin compte tenu de la mobilisation de la population ukrainienne, qui a impressionné le monde entier.
https://www.telos-eu.com/fr/sommes-nous-deja-en-guerre-avec-la-russie.html
L’heure du bilan pour l’opération Barkhane : une relève introuvable ( Les Yeux du Monde, Martin Hébert)
Annoncée depuis le mois de juin 2021, la fin de l’opération Barkhane au Mali est désormais actée. Cette décision intervient dans un contexte de tension entre Paris et Bamako, seulement deux semaines après la décision du renvoi de l’ambassadeur français par les autorités maliennes. Plus inquiétant, l’essor de la Russie comme nouveau partenaire stratégique du Mali représente une menace pour la stabilité déjà fragile de la région.
Le succès militaire de Serval
Le 11 janvier 2013, la France lançait l’opération Serval à la demande du président malien par intérim, Dioncounda Traoré, qui reconnaissait l’incapacité de l’État malien à stopper l’offensive djihadiste du Nord en direction de Bamako. Au niveau opérationnel, l’engagement français au Mali s’articule autour d’une action coordonnée entre les forces spéciales, dans le cadre de la Task Force Sabre, et les forces conventionnelles regroupées au sein des GTIA[1]. Les premières mènent des opérations coup de force dans des zones à risque nécessitant des manœuvres techniques (élimination d’une cible à haute valeur), quand les secondes sécurisent un périmètre de façon durable (traque et destruction des sanctuaires terroristes).
Succès militaire incontestable pour la France, Serval a permis en moins d’un mois (du 11 au 28 janvier) de reprendre les villes du Nord Mali aux mains des djihadistes. Mais dès l’été 2013, il apparaît nécessaire d’étendre le rayon d’action militaire au-delà du Mali pour détruire durablement les réseaux djihadistes qui s’implantent progressivement dans tout le Sahel.
Les causes de l’inflation : quid du pic de la production de pétrole ? (Les crises, Source : Jacobin Mag, Harrison Stetler, Matthieu Auzanneau Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Interview par Harrison Stetler Entretien avec Matthieu Auzanneau)
L’inflation actuelle n’est pas seulement due à un rebondissement post-pandémique des prix du carburant, mais aussi à un épuisement à long terme de la production pétrolière. Il nous faut mettre fin à notre dépendance aux combustibles fossiles sans que cela ne devienne un prétexte pour une nouvelle vague d’austérité. Le prix du pétrole brut est passé de moins de 20 dollars le baril au début de la pandémie à plus de 90 dollars. C’est l’un des principaux facteurs de l’inflation élevée — qui est désormais un problème majeur aux États-Unis et dans le monde entier, de nombreux pays étant confrontés à une volatilité des prix jamais vue depuis des décennies. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la pénurie de nouveaux investissements pétroliers induite par le COVID-19 sont en partie responsables de cette situation. Mais quelque chose de plus profond que la pandémie et ses conséquences déstabilise le capitalisme mondial.
https://www.les-crises.fr/inflation-quid-du-pic-petrolier/
Guerre en Ukraine : les banques françaises sont-elles exposées aux emprunteurs russes ? (La finance pour tous)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier a, d’ores et déjà, eu de nombreuses conséquences en matière économique. Parmi celles-ci : la forte baisse des cours en bourse des principales banques françaises devant les risques de pertes liées à une forte exposition à la Russie. Qu’en est-il vraiment ?
Les groupes bancaires français chahutés en bourse
À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le jeudi 24 février, les principaux marchés boursiers ont subi des pertes. Au cours des dix derniers jours, l’indice CAC 40, principal indice de la Bourse de Paris, a ainsi perdu plus de 6 %. Dans le même temps, les trois groupes bancaires figurant dans la composition de l’indice CAC 40 ont vu le cours de leurs actions chuter de plus de 15 % : Crédit Agricole (-17,8 %), BNP Paribas (-19,3 %) et Société Générale (-28 %).
Cryptoactifs · Le secteur est en plein essor mais son développement reste entravé (Institut Thomas More, Sébastien Laye)
Force est de constater qu’il existe un point commun entre le marché des cryptoactifs et la pandémie : le concept de point de bascule, ou tipping point, mis en exergue il y a quelques années dans un ouvrage éponyme par Malcom Gladwell. L’usage des cryptos, dans le monde et en France, après une lente période d’initiation d’une niche de premiers utilisateurs, a franchi le point de bascule où l’utilisation se répand exponentiellement — les pandémies se répandent selon le même modèle, une fonction linéaire suivie d’une exponentielle.
Les prédictions sont certes hasardeuses en la matière, mais une étude de février de KPMG France a permis de faire le point sur la situation. On dit souvent que les cryptos représentent un marché de deux trillions de dollars (2 000 milliards de dollars) : cette vision est incomplète, car on ne fait là qu’additionner les capitalisations boursières des monnaies ou tokens — je préfère parler de cryptoactifs — du secteur, pour dire qu’elles représentent par exemple 1,5 fois la capitalisation boursière de l’argent (métal précieux).
Combattre malwares et vulnérabilités en 2021 : la réalité de la responsabilité pénale, civile et contractuelle en France (Le portail de l’IE, Anna de Castro, Maryanne Nabet)
La cybersécurité souffrirait-elle de sa réputation ? Marc-Antoine Ledieu, avocat au Barreau de Paris, est intervenu à l'École de guerre économique afin d’évoquer les conséquences de la méconnaissance des enjeux cyber, notamment les responsabilités encourues par les attaqués. De quoi soulever le débat autour de l’efficacité de la cybersécurité ?
Maître Marc-Antoine Ledieu a fait le choix de soulever la question de la responsabilité pénale, civile et contractuelle en cas d’attaque cyber, lors d’une conférence à l’École de Guerre Économique. Avocat au Barreau de Paris et associé de Constellation Avocats, il constate depuis plusieurs années que le droit fait face à ce phénomène, de plus en plus important, mais à la fois mal compris et mal encadré. D’où l’importance de former les utilisateurs sur les différentes attaques possibles et les responsabilités qu’elles soulèvent. Selon lui, le droit tente d'appréhender de tels phénomènes mais rencontre d’importantes difficultés, notamment en matière de définitions. La discipline fait également face aux mythes entourant la cybersécurité des systèmes d’informations, et par conséquent aux complications qui découlent de ces mauvaises compréhensions. Ainsi, si les définitions légales sont difficiles à écrire, l’importance de la rédaction d’un contrat par les avocats et la construction d’un bon système d’information par les techniciens sont d’autant plus importantes.
Synthèse de l’actualité internationale de février 2022 (Diploweb, Par Axelle DEGANS)
La guerre en Europe
DEPUIS des mois la tension s’accumule en Europe de l’Est. Moscou mène une opération militaire - Zapad - en massant de fortes troupes aux frontières de l’Ukraine. La Russie veut éviter que l’Ukraine ne se rapproche davantage de l’Union européenne et surtout de l’OTAN qui est perçue comme une alliance antirusse à Moscou, alors que le président Ukrainien Zelenski n’est pas considéré comme suffisamment pro-russe…
A la surprise quasi-générale Vladimir Poutine, les Jeux de Pékin à peine terminés, lance le 24 février 2022 une vaste opération militaire qui relève des anciennes pratiques de la guerre avec des armes lourdes. Cette guerre est aussi hybride avec les cyberattaques et une guerre d’influence, médiatique. Cette bataille de l’information et de l’image est pour l’heure gagnée par Kiev en Europe. De nombreux d’Ukrainiens fuient cependant les combats qui font des pertes militaires et civiles. Ils prennent souvent la direction de la Pologne, membre de l’UE.
https://www.diploweb.com/Synthese-de-l-actualite-internationale-de-fevrier-2022.html
Guerre en Ukraine: Florence Parly rend visite aux soldats de l'Otan stationnés en Roumanie (RFI, Nicolas Falez)
Plus de 500 soldats français sont arrivés ces derniers jours en Roumanie afin de renforcer le dispositif de l'Otan, après l'invasion russe de l'Ukraine. Cette « Mission Aigle » a reçu ce dimanche 6 mars la visite du président roumain et de la ministre française des Armées Florence Parly.
Sur le tarmac balayé par un vent glacial, la ministre française des Armées Florence Parly est accueillie par le président roumain Klaus Ioannis. Avec des hélicoptères et des blindés pour décor. L’immense base Mihail Kogălniceanu accueille des soldats de l’Otan, dont les camouflages varient en fonction de leur nationalité : américains, allemands, roumains, néérlandais, italiens, belges et aussi les 500 soldats que la France vient d’acheminer sur place.
« L’alliance ne menace pas la Russie »
Devant ces troupes de l’alliance Atlantique, Florence Parly a déclaré que Vladimir Poutine avait fait « le choix de la guerre », « le choix de la violence ». « L’alliance ne menace pas la Russie, l’Europe ne menace pas la Russie, personne ne menace la Russie. En revanche, il nous appartient de montrer à la Russie que notre unité est sans faille quand il s’agit de défendre nos alliés », a déclaré Florence Parly devant un millier de militaires. Et d’ajouter : « Je suis très fière de voir des militaires français déployés aujourd'hui aux côtés de militaires roumains, américains, belges, néerlandais, italiens et allemands sur cette base et sous la bannière de l'Alliance atlantique. ».
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