le point de l'actualité de la semaine : 05 2023

A la une aujourd’hui :

Retrait des forces armées françaises au Burkina Faso : quelles conséquences sur la stratégie française au Sahel ?

(IRIS,Le point de vue de Jean-Marc Gravellini)

Quelle est actuellement la situation politique et sécuritaire du Burkina Faso ? En quoi a-t-elle eu un impact sur le départ des forces armées françaises ?
On constate objectivement que la situation politique et sécuritaire est aujourd’hui extrêmement mauvaise au Burkina Faso. Depuis plusieurs années déjà, elle s’est très fortement dégradée avec une succession de coups d’État. Le gouvernement actuel est issu d’un coup d’État et c’est la deuxième fois que cela se produit. Avant cela, le pays connaissait une situation de blocage avec une forte contestation intérieure, des mouvements de grèves à répétition et une absence de prise de décision. Depuis le renversement de Blaise Compaoré en 2014, la situation politique est extrêmement compliquée, avec une difficulté pour le pouvoir de faire des avancées sur tous les sujets politiques et économiques. Évidemment, la situation ne s’améliore pas avec les coups d’État successifs et les régimes de transition.

Tout cela est étroitement lié à la question sécuritaire : 40 % du territoire burkinabè est contrôlé par des forces terroristes, djihadistes en l’occurrence, et il y a environ 2 millions de réfugiés intérieurs au Burkina Faso. L’État subit des attaques régulières avec une concentration de plus en plus importante de forces terroristes dans des régions entières, qui plus est à proximité aussi des centres urbains comme Ouagadougou et récemment Bobo-Dioulasso. 

https://www.iris-france.org/173426-retrait-des-forces-armees-francaises-au-burkina-faso-quelles-consequences-sur-la-strategie-francaise-au-sahel/

Jeanne d’Arc 2023 : mission tour du monde (Défense, Marine)

La mission Jeanne d’Arc 2023 s’élance le 8 février, pour un tour du monde de cinq mois. Le capitaine de vaisseau Emmanuel Mocard, commandant le groupe Jeanne d’Arc, a donné plus de détails sur ce déploiement lors du point presse hebdomadaire du ministère des Armées.

Près de 800 marins et soldats, dont quelque 160 officiers-élèves de l’École navale, vont prendre le large pour cette Jeanne d’Arc 2023. Ils embarqueront sur le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et sur la frégate La Fayette. Au programme : un tour du monde complet qui va durer cinq mois, inédit depuis 2001 et la campagne de l’ancien porte-hélicoptères Jeanne d’Arc. « C’est un long déploiement dans des zones d'intérêt stratégique avec des enjeux maritimes, économiques, sécuritaires et environnementaux majeurs. Nous offrons un cadre de formation à la fois concret, réaliste et de qualité aux officiers de marine en devenir », indique le commandant du groupe Jeanne d’Arc.

Formation, opération et coopération

La mission Jeanne d’Arc répond à plusieurs objectifs. Hormis la formation destinée à clore le parcours académique des officiers-élèves de l’École navale, cette mission contribue aussi à garantir le respect de la souveraineté française sur ses territoires d’outre-mer.

https://www.defense.gouv.fr/actualites/jeanne-darc-2023-mission-tour-du-monde

Dassault Aviation coordonne un projet visant à renforcer l’interopérabilité des forces aériennes européennes (OPEX 360, Laurent Lagneau)

Comme l’a souligné un ingénieur principal de l’armement dans « Esprit Défense« , le magazine du ministère des Armées, le « combat collaboratif a toujours existé […] d’une manière ou d’une autre ». Mais les évolutions technologiques ouvrent de nouvelles perspectives. « Nous devons franchir des paliers ambitieux pour mieux connecter l’ensemble des acteurs du champ de bataille. Ceux-ci pourront ainsi mieux apprécier la situation tactique et neutraliser les cibles plus rapidement. Dans un contexte de haute intensité, il ne faut plus miser sur le ‘un contre un’. Au contraire, l’union fait la force », a-t-il expliqué.

Aussi, il est nécessaire de faire en sorte que des systèmes d’armes différents puissent communiquer entre eux, surtout s’il s’agit de mener des opérations dans le cadre d’une coalition. D’où le projet ECOWAR [EU Collaborative Warfare Capabilities / Capacités de guerre collaborative], lancé au titre de la coopération structurée permanente [CSP/PESCO] par l’Union européenne et coordonné par la France, avec la participation de la Belgique, de la Roumanie, de l’Espagne, de la Pologne et de la Suède.

https://www.opex360.com/2023/02/04/dassault-aviation-coordonne-un-projet-visant-a-renforcer-linteroperabilite-des-forces-aeriennes-europeennes/

Armées : il faut changer de modèle ! (Revue Conflits ? Xavier Guilhou)

L’armée française se retrouve à cours de matériel et donc avec des difficultés à conduire des opérations lointaines. L’argent ne suffira pas, c’est bien un changement de modèle qui est nécessaire.

Remettre de l’épaisseur, Retrouver des effets de levier, Refaire de la nation le cœur de notre survivance !

« Nous sommes sur l’os… ! ». Qui n’a pas entendu nos grands chefs utiliser cette expression pour préciser que nous n’avons plus de marges de manœuvre sur le plan capacitaire, voire que nous sommes bien en deçà de l’acceptable pour assurer les missions assignées à nos armées. Il est évident qu’après trois décennies de rabotage budgétaire nous ne pouvons qu’être en limite basse en termes de suffisance opérationnelle (moyens, munitions, stocks stratégiques, personnels…) et que, pour reprendre un terme de marins, « nous talonnons ! ». A ce rythme la prochaine étape est « l’échouage » … Si cette politique financière avait permis de faciliter des réformes en profondeur pour notre pays, nous pourrions à la rigueur la comprendre. Mais cela n’a fait qu’alimenter une pseudo paix sociale à la petite semaine et nous ne pouvons plus l’admettre au vu des rendez-vous stratégiques qui sont devant nous. 

La guerre en Ukraine sert de révélateur dans tous les domaines et a eu la vertu de réveiller les consciences endormies par des décennies de « dividendes de la paix ». Pourtant les signaux précurseurs n’ont pas manqué, mais chaque fois le relativisme et la bureaucratie ont effectué leur travail de neutralisation et de normalisation pour continuer à tirer vers le bas nos postures de défense. De fait « nous sommes bien sur l’os » et il nous faut avant tout « remettre de l’épaisseur » à tous les niveaux pour combler ou compenser ces faiblesses structurelles. La projection de corps expéditionnaire tous azimuts n’est plus dans nos moyens. Nous devons nous recentrer sur la défense de nos intérêts vitaux, la protection de notre territoire et remuscler notre dissuasion. Il faut changer de méthode et surtout de modèle !

https://www.revueconflits.com/armees-il-faut-changer-de-modele/

L’axe Chine-Russie : une insurrection structurelle contre l’Occident ? (Les Crises, avec The Alt World)

Dans une récente interview accordée au Financial Times, un général des Marines américain de haut rang, James Bierman, a expliqué, dans un moment de candeur, comment les États-Unis préparent le théâtre d’une éventuelle guerre avec la Chine, tout en admettant avec désinvolture, en aparté, que les planificateurs de la défense américaine étaient occupés, il y a des années, à l’intérieur de l’Ukraine, à préparer sérieusement la guerre avec la Russie – jusqu’au prépositionnement des fournitures, en identifiant les sites à partir desquels les États-Unis pourraient apporter leur soutien et appuyer les opérations. En d’autres termes, ils étaient là, préparant l’espace de combat depuis des années.

Ce n’est pas vraiment une surprise, car de telles réponses militaires découlent directement de la décision stratégique fondamentale des États-Unis d’appliquer la doctrine Wolfowitz de 1992, selon laquelle les États-Unis doivent planifier et agir de manière préventive, afin de mettre hors d’état de nuire toute grande puissance potentielle, bien avant qu’elle n’atteigne le point où elle peut rivaliser avec les États-Unis ou porter atteinte à leur hégémonie.

Aujourd’hui, l’OTAN est entrée en guerre contre la Russie dans un espace de combat qui, en 2023, pourrait ou non se limiter à l’Ukraine. En d’autres termes, le passage à la « guerre » (qu’il soit progressif ou non) marque une transition fondamentale à partir de laquelle il n’est pas possible de revenir en arrière – les « économies de guerre » sont, par essence, structurellement différentes de la  » normalité  » à laquelle l’Occident a été habitué au cours des dernières décennies. Une société en guerre – même si elle n’est que partiellement mobilisée – pense et agit structurellement différemment que la société en temps de paix.

https://www.les-crises.fr/l-axe-chine-russie-une-insurrection-structurelle-contre-l-occident/

L’Indo-Pacifique français en 2022, retour sur une année charnière (Diploweb, Paco Milhiet)

VASTE REGION géopolitique englobant les deux océans éponymes, l’Indo-Pacifique est surtout un concept des relations internationales développé depuis le début du XXIème siècle par plusieurs chancelleries (Japon, Australie, Etats-Unis, Inde, ASEAN etc.) dont le but, plus ou moins affirmé, est de répondre au développement thalassopolitique de la République Populaire de Chine.

Depuis 2018, Emmanuel Macron a formalisé une stratégie de l’Indo-Pacifique français pour légitimer et crédibiliser le statut de la France en tant que puissance régionale. Une opportunité pour la diplomatie française de valoriser ses attributs de puissance diplomatiques, culturels, économiques et militaires dans cette vaste région.

Néanmoins, en 2021, le narratif français semblait fragilisé. Au niveau international, la rupture stratégique franco-australienne, conséquence directe du renoncement australien d’acquérir 12 sous-marins auprès de Naval Group, constitua un véritable camouflet pour la diplomatie française et provoqua une crise diplomatique sans précédent avec les gouvernements australien et américain, deux partenaires majeurs dans la zone. À l’échelle locale, le troisième référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie fut massivement boycotté par les populations kanak, prémices d’une séquence de crise politique qui n’en finit plus sur le « Caillou », territoire hautement stratégique et pierre angulaire de la stratégie française dans la zone. Dans les autres collectivités françaises de l’Indo-Pacifique (CFIP), la crise sanitaire liée au Covid 19 accentuait une situation sociale déjà précaire et suscitait un mécontentement populaire de mauvais augure pour la majorité présidentielle.

https://www.diploweb.com/L-Indo-Pacifique-francais-en-2022-retour-sur-une-annee-charniere.html

Le droit de l’Antarctique face aux nouvelles ambitions des puissances (Le portail de l’IE, Colin Guyon)

L’Antarctique, continent dédié à la paix et à la science

Véritable ovni dans le droit international, l’Antarctique est un territoire au cadre légal bien particulier. En 1959, la France, le Royaume-Uni, l’Australie, la Norvège, le Chili et l’Argentine et la Nouvelle-Zélande revendiquent différentes parties du continent glacé. Pour éviter un conflit et préserver la région, un accord est passé entre les sept États revendicateurs et cinq autres ayant des activités scientifiques en cours dans la région. Le traité sur l’Antarctique est né.

Acte fondateur, il établit quatre principes majeurs : le gel des revendications territoriales, l’interdiction de militariser la zone, l’interdiction des essais et du dépôt de matériel nucléaire et l’obligation de partage des résultats des expériences scientifiques menées sur le continent. Aujourd’hui, le traité sur l’Antarctique compte 54 États membres, 29 parties consultatives qui peuvent prendre part aux votes et 25 parties non consultatives. Le statut de partie consultative s’obtient en fonction de l’importance de l’activité de l’État dans la recherche scientifique sur place.

https://portail-ie.fr/analysis/4256/le-droit-de-lantarctique-face-aux-nouvelles-ambitions-des-puissances

Covid: l’impact macroéconomique des fermetures d’écoles (Télos, Balázs Égert Christine de La Maisonneuve David Turner)

Une nouvelle mesure du capital humain, qui distingue les composantes de qualité et de quantité, permet d’estimer l’effet à long terme des fermetures d’écoles liées au Covid-19 sur la productivité globale par le biais du canal du capital humain. Les pertes de productivité s’accumulent au fil du temps et sont estimées, après 45 ans, entre 0,4% et 2,1%, pour respectivement douze semaines et deux ans de fermeture d’école. Ces résultats semblent être globalement cohérents avec les conclusions précédentes de la littérature économique. Deux effets opposés pourraient influencer ces estimations. L’enseignement en ligne réduirait les coûts économiques, tandis que les pertes d’apprentissage dans l’enseignement supérieur (non pris en compte ici) les augmenteraient. Dans les pays qui ont le plus fermé les écoles, des politiques visant à améliorer la qualité de l’éducation et de la formation des adultes seront nécessaires pour compenser ou, au moins, atténuer l’impact de la pandémie sur le capital humain. 

Pertes d’apprentissages

La pandémie de COVID-19 a entraîné la fermeture partielle ou totale des écoles dans presque tous les pays du monde. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, entre mars 2020 et octobre 2021 les bâtiments scolaires ont été totalement fermés pendant 13 semaines, et partiellement fermés pendant 24 autres semaines, ce qui, combiné, équivaut à environ une année scolaire complète.

https://www.telos-eu.com/fr/covid-limpact-macroeconomique-des-fermetures-decol.html

Plan industriel vert de l’UE : la France en attend davantage sur le volet financier (Euractiv, Paul Messad)

Si les politiques et industriels français ont favorablement accueilli mercredi l’annonce d’un Plan pour l’industrie verte pour contrer l’IRA états-unien, ils attendent dorénavant des garanties sur le plan financier, entre facilitation des aides d’États et création d’un fonds de souveraineté.

Environnement règlementaire prévisible et simple, accès rapide aux financements, renforcement des compétences, chaînes d’approvisionnement résilientes, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté mercredi (1er février) les contours du plan industriel du Pacte vert (Green Deal) européen.

L’objectif est de renforcer la compétitivité du marché européen face au regain de protectionnisme économique des grandes puissances mondiales, de la Chine aux États-Unis, en passant par l’Inde ou le Royaume-Uni.

Afrique, vingt monnaies s’effondrent face au dollar (Mondafrique, la rédaction)

Sur les 41 monnaies africaines, vingt ont vu leur valeur divisée au moins par deux sur la période de dix années allant de début 2013 à fin 2022 (suivies par le dinar tunisien, qui frôle la barre des 50 %, avec une baisse de 49,9 %). Parmi ces vingt monnaies, dix ont vu leur valeur divisée au moins par trois (talonnées par le birr éthiopien et le naira du Nigeria, dont le cours a été divisé par 2,9).

Trois monnaies se sont presque totalement effondrées, avec une dépréciation proche de 100 % : la livre soudanaise (-99,2 %), le dollar zimbabwéen (-99,2 %) et la livre sud-soudanaise (97,5 %). Deux ont connu une baisse légèrement supérieure à 80 %, soit une division par cinq de leur valeur : le cedi ghanéen (-81,3 %) et le kwanza angolais (-81,2 %). Trois autres monnaies ont perdu environ les trois quarts de leur valeur : le leone de la Sierra Leone (-77,0 %), la livre égyptienne (-74,3 %) et le dinar libyen (-73,5 %). Enfin, quatre ont perdu environ les deux tiers de la leur : le kwacha zambien (-70,8 %), le kwacha malawite (-67,2 %), le birr (-65,9 %) et le naira (-65,2 %), suivis par huit monnaies ayant perdu environ la moitié de leur poids : le franc congolais (-55,0 %), le metical du Mozambique (-53,8 %), le dollar libérien (-53,2 %), le rand sud-africain (-50,3 %), le dollar namibien, le lilangeni de l’Eswatini et le loti du Lesotho (-50,3 % également), suivis par l’ariary malgache (-50,0 %). 

https://mondafrique.com/afrique-vingt-monnaies-seffondrent-face-au-dollar/

Le général Charles-Antoine Thomas, un chef charismatique à la tête de la Garde républicaine : portrait (La voix du gendarme)

Le général Charles-Antoine Thomas a pris ce mercredi 1er février lors d’une cérémonie au quartier des Célestins le commandement de la Garde républicaine que lui a confié le général de corps d’armée Xavier Ducept, commandant la région de Gendarmerie Île-de-France. Portrait d’un officier charismatique, proche de ses hommes, qui incarne à la fois l’attachement viscéral aux valeurs militaires et la modernité.

Le général Charles-Antoine Thomas, succède au général de division Eric Bio-Farina qui a pris pour sa part la tête du Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire (Cossen). Le général de division Laurent Phelip, qui était à la tête de cette unité depuis trois ans et son départ du GIGN rejoint la Direction générale où il est désormais chargé de mission en charge des grands événements et des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 auprès du directeur général.

Blessé lors de l’insurrection armée consécutive à la mort d’Adama Traoré,  Le général Charles-Antoine Thomas, est âgé de 50 ans et a été, à 48 ans et quelques mois, l’un des plus jeunes généraux de Gendarmerie. Major de l’École de guerre à l’entrée et à la sortie, officier charismatique aussi à l’aise sur le terrain en maintien de l’ordre que pour réfléchir à l’évolution des modes d’action et des ressources humaines de la Gendarmerie, il était à la tête des opérations à Beaumont-sur-Oise en 2016 lors de l’insurrection armée ayant suivi après la mort d’Adama Traoré et au cours de laquelle 13 militaires ont été blessés par arme à feu. Lui-même atteint à deux reprises, il a été cité deux fois et a été décoré de la médaille de la Gendarmerie et de la médaille d’argent pour actes de courage et de dévouement.

https://lavoixdugendarme.fr/le-general-charles-antoine-thomas-un-chef-charismatique-a-la-tete-de-la-garde-republicaine-portrait/

 

Synthèse de l’actualité de janvier 2023 ( Diploweb, Axelle Degans)

Les États-Unis de Joe Biden

Aux États-Unis, l’administration de Joe Biden envoie en janvier 2023 un message de fermeté concernant l’immigration illégale qui a progressé depuis le début du mandat présidentiel. La crise que traversent certains pays, notamment le Venezuela de Nicola Maduro, le Nicaragua de Daniel Ortega, ou Haïti et Cuba a poussé de nombreux latino-américains sur les routes de l’exil. La fin du mandat de Donald Trump a aussi été comprise comme celle d’un assouplissement de la politique migratoire américaine.

Les États-Unis annoncent en janvier 2023 qu’ils fourniront des chars lourds pour répondre à la demande des Ukrainiens.

Les États-Unis appellent au retour au calme au Proche-Orient, s’adressant en particulier aux autorités israéliennes.

Sur le front de l’Ukraine

L’Ukraine va recevoir des blindés de la part des États-Unis et de la France : des chars Bradley pour les premiers et des AMX 10 RC, des blindés légers, pour la seconde. Le président français a promis d’être aux côtés des Ukrainiens « jusqu’au retour de la paix en Europe ». Courant janvier 2023, le président ukrainien Zelenski réclame avec insistance à l’Allemagne des chars lourds Leopard 2 , après beaucoup d’hésitations Berlin accepte – un peu forcé – la réexportation d’une quinzaine de ses chars. Les États-Unis font de même en décidant de livrer une trentaine de chars Abrams. Kiev utilise chaque semaine les obus que les États-Unis produisent en presque un mois. Le président Zelenski demande 300 chars lourds et réclame maintenant des avions de chasse. Ces demandes ukrainiennes se font après la perte de Soledar (Donbass). Certains analystes estiment qu’il faut s’attendre à une vaste offensive au printemps 2023. Se jouerait alors une course de vitesse, les Russes ayant intérêt à une bataille qui se déroulerait le plus tôt possible, les Ukrainiens ayant besoin d’une livraison plus rapide de ses armes.

https://www.diploweb.com/Synthese-de-l-actualite-internationale-de-janvier-2023.html

La défense de Taïwan à l’épreuve de la montée en puissance chinoise (The conversation, Hugo Tierry)

2023 sera-t-elle l’année d'une grande déflagration dans le détroit de Taïwan ?

En tout cas, l’illusion d’un règlement de la question sino-taïwanaise sur la base de l’interdépendance économique a vécu, sous le triple effet d’un réarmement chinois tourné avant tout contre Taipei, d’une opposition sino-américaine croissante et de la progression du sentiment national taïwanais.

L’actuelle hausse des tensions incite à s’interroger sur les moyens offensifs dont dispose l’armée chinoise, ainsi que sur la capacité de l’île à renforcer sa défense et à se rapprocher de ses alliés.

Le renforcement de l’armée chinoise

Taïwan est la clé de l’endiguement naval de la Chine. Prendre l’île permettrait à Pékin de sécuriser ses côtes, de briser son encerclement maritime et de profiter des avantages géographiques de Taïwan face à ses adversaires américains et japonais. En effet, les côtes de l’île donnent directement sur les eaux profondes du Pacifique ; les sous-marins chinois pourraient y appareiller en toute discrétion.

Forte de sa croissance économique, la Chine continue de préparer l’Armée populaire de Libération (APL) à cette mission. Alors que Taipei a annoncé en août 2022 une forte hausse de son budget de défense, celui de Pékin, le deuxième au monde après celui des États-Unis, demeure vingt fois supérieur.

https://theconversation.com/la-defense-de-ta-wan-a-lepreuve-de-la-montee-en-puissance-chinoise-197876

 Décret n° 2023-66 du 3 février 2023 modifiant la composition des conseils d'enquête en matière de discipline militaire

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047091180

Arrêté du 3 février 2023 pris pour l'application de l'article 5 du décret n° 93-1362 du 30 décembre 1993 fixant les modalités d'accueil et d'accompagnement des usagers pour l'accomplissement, par voie électronique, des formalités nécessaires aux demandes relatives à la nationalité française

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT00004709108

Arrêté du 3 février 2023 modifiant l'arrêté du 30 juillet 2021 fixant le calendrier de déploiement des différentes procédures dématérialisées d'acquisition ou de perte de la nationalité française

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047091096

Arrêté du 3 février 2023 pris pour l'application du décret n° 93-1362 du 30 décembre 1993, relatif aux modalités de dépôt et aux conditions de notification des communications de l'administration dans le cadre des différentes procédures dématérialisées d'acquisition ou de perte de la nationalité française

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047091108

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE LA REVUE DE PRESSE DEFENSE

SUR LE SITE DE L’UNION-IHEDN, en cliquant sur le lien :

http://www.union-ihedn.org/les-actualites/revue-de-presse/

 

(revue de presse réalisée par André DULOU, 156ème SR membre de l'Aqui-IHEDN,

responsable de la revue de presse de l'Union-IHEDN, 

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  • Catherine Samson
    published this page in Actualité 2023-02-06 17:19:54 +0100
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