le point de l'actualité de la semaine : 03 2023

A la une aujourd’hui :

Comment avoir envie de préserver une nature dont on s’éloigne de plus en plus ? (The conversation, Romain Couillet)

Comment les jeunes générations, actuelles et futures, peuvent-elles faire preuve d’empathie et désirer préserver un monde naturel menacé par les activités humaines, quand ce monde disparaît de plus en plus vite et que ces adultes de demain le connaissent de moins en moins ?

Autrement dit : comment se sentir en lien avec d’autres êtres vivants ou milieux si nous ne les avons jamais côtoyés ?

Les rapports de l’IPBES documentent ce recul du vivant et nous alertent : aujourd’hui, 75 % de la surface des écosystèmes continentaux et 40 % des océans ont été fortement dégradés ; un million d’espèces sont menacées d’extinction à brève échéance.

Une expérience du non-humain qui s’amenuise

Dans un ouvrage très remarqué publié en 2005, Last Child in the Woods (traduit en français sous le titre Une enfance en liberté), le journaliste états-unien Richard Louv dressait le constat d’une jeunesse de plus en plus éloignée des espaces naturels et des activités de plein air.

« Notre société enseigne aux jeunes à éviter toute expérience directe avec la nature. »

Une situation qui n’épargne pas la France, comme l’ont souligné des travaux rendus publics en 2015, montrant que pendant les jours d’école, 39 % des enfants de 3 à 10 ans ne jouaient jamais en plein air et que seuls 50 % des enfants pratiquaient des jeux en plein air au moins 2 jours d’école par semaine. Un phénomène de « déconnexion » aux lourdes conséquences (obésité, troubles du déficit de l’attention…).

https://theconversation.com/comment-avoir-envie-de-preserver-une-nature-dont-on-seloigne-de-plus-en-plus-198007

Une enveloppe de 413 Md€ pour « transformer » les armées d’ici 2030 (HOME FOB , Nathan Gain)

La France consacrera 413 Md€ à son outil de défense entre 2024 et 2030, a annoncé hier le président de la République Emmanuel Macron lors de ses traditionnels vœux aux Armées. Depuis la base aérienne 118 de Mont de Marsan, il a présenté les grandes lignes d’une nouvelle loi de programmation de « transformation ». 

Vers des Armées « transformées »
« Après avoir réparé nos armées, nous allons les transformer », déclarait le chef de l’État. Une transformation dont l’anticipation était devenue nécessaire au vu de la dégradation de l’environnement sécuritaire européen. « Comme la Revue nationale stratégique le détaillait, les menaces sont multiples et s’agrègent plutôt qu’elle ne se succèdent », soulignait le président de la République. Le travail de remontée entamé en 2019, « le nouveau projet de loi de programmation militaire entend le poursuivre et l’amplifier » au travers d’efforts « à proportion du danger, c’est à dire considérables ».

« Je solliciterai de la représentation nationale que nous puissions consacrer sur la période 2024-2030 un effort budgétaire de 400 Md€ ». S’y ajouteront 13 Md€ issus de ressources extérieures pour porter la manne à 413 Md€ sur sept ans. Un chiffre à mi-chemin entre les espoirs des états-majors et la proposition de Bercy. Et surtout, selon la présidence, de quoi progresser sur quatre axes : le renforcement de la souveraineté, l’anticipation de la haute intensité, la défense des espaces communs et le renouvellement des partenariats. 

https://www.forcesoperations.com/une-enveloppe-de-413-mde-pour-transformer-les-armees-dici-2030/

 TF Sabre : Le Burkina Faso aurait donné un mois aux forces spéciales françaises pour quitter Ouagadougou (OPEX 360, LAURENT LAGNEAU)

Au Mali, un coup d’État mené en deux temps, une campagne anti-française encouragée, voire inspirée par la Russie et le déploiement du groupe paramilitaire russe Wagner dans le pays ont dégradé les relations entre Bamako et Paris, ce qui s’est soldé par le retrait de la force Barkhane, achevé en août dernier. Or, ce même scénario est en train de se jouer au Burkina Faso, également aux prises avec des organisations jihadistes.

S’il s’était fait suprendre par le putsch mené par le colonel Assimi Goïta au Mali, le renseignement français avait cependant anticipé celui mené en janvier 2022 par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. « On sentait la tension monter », avait en effet confié Florence Parly, lors d’une audition au Sénat, en février dernier. Et la Russie n’y était sans doute pas étrangère… Ainsi, après le renversement du président Marc-Roch Kaboré ne manqua pas d’être salué par… Evguéni Prigojine, le fondateur du groupe Wagner.

Pour autant, et même si un sentiment anti-français fut encouragé au sein de la population burkinabè, comme en témoignèrent les manifestations organisées lors du passage d’un convoi de Barkhane en novembre 2021, le lieutenant-colonel Damiba ne remit pas ouvertement en cause la présence du détachement des forces spéciales françaises [Task Force « Sabre »] à Ouagadougou. Au contraire : s’il était question pour le Burkina Faso de « diversifier » ses partenariats militaires, il avait assuré qu’il entendait « maintenir la relation partenariale de combat » avec Paris.

https://www.opex360.com/2023/01/22/tf-sabre-le-burkina-faso-aurait-donne-un-mois-aux-forces-speciales-francaises-pour-quitter-ouagadougou/

 

https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/01/22/sans-surprise-le-burkina-faso-denonce-l-accord-de-defense-avec-la-france.html

Commémoration de la bataille des Dardanelles (Défense, marine nationale)

La frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA) Alsace a appareillé de Toulon le 5 janvier 2023 pour intégrer le SNMG 2 (Standing NATO Maritime Group n°2) en mer Méditerranée.

Lors de sa patrouille vers Istanbul, elle a franchi pour la première fois depuis son admission au service actif le détroit turc des Dardanelles.

Profitant de cette rare opportunité, l’équipage s’est réuni sur la plateforme hélicoptère pour une cérémonie en mémoire des 643 marins français du cuirassé Bouvet, morts pour la France lors de la bataille des Dardanelles le 18 mars 1915. « Bas les bonnets », « Aux morts », minute de silence et jet d’une gerbe sur le lieu du naufrage ont rythmé cette commémoration au soleil couchant, un moment fort et l’occasion pour chacun d’approfondir sa réflexion personnelle sur le sens de l’engagement et de la mission.

Les marins de l’Alsace ont ainsi perpétué le souvenir de cet engagement naval majeur de la Première Guerre mondiale auquel ont pris part les cuirassés SuffrenBouvetGaulois et Charlemagne. En dépit du courage et de la ténacité des équipages français, commandés par l’amiral Guépratte, le détroit ne peut être franchi. Alors qu’il a réussi à faire taire les batteries côtières de Nazanieh, le Bouvet saute sur une mine dérivante mouillée par les Turcs. Dans la minute qui suit, il se couche sur tribord puis sombre avec son commandant, le capitaine de vaisseau Rageot de la Touche, qui n’a pas voulu quitter la passerelle. Il n’y eut que 47 survivants.

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/commemoration-bataille-dardanelles

[Le monde vu d'ailleurs] - Une approche "réaliste" du conflit ukrainien peut-elle ramener la paix ? 

ANALYSES - 19 JANVIER 2023 Par Bernard Chappedelaine  ANCIEN CONSEILLER DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Tous les quinze jours, Bernard Chappedelaine, ancien conseiller des Affaires étrangères, nous propose un regard décalé sur l’actualité internationale. Nourris d'une grande variété de sources officielles, médiatiques et universitaires, ses décryptages synthétisent les grands enjeux du moment et nous invitent à poursuivre la réflexion en compagnie des meilleurs experts étrangers. Cette semaine, une approche "réaliste" du conflit ukrainien.

Les thèses défendues par John Mearsheimer et Henry Kissinger, les figures les plus emblématiques du courant réaliste en matière de relations internationales, sur les origines du conflit russo-ukrainien et les moyens d’y mettre fin, illustrent les limites d’une approche géopolitique qui ne prend pas en compte la radicalisation du régime russe. 

L'élargissement de l'OTAN explique-t-il l'invasion de l'Ukraine ?

Les difficultés rencontrées par Kevin McCarthy pour être élu à la présidence de la chambre des Représentants témoignent de la montée aux États-Unis du débat sur l'attitude à adopter à l'égard du conflit en Ukraine, argument mentionné par certains parlementaires républicains pour justifier leur refus de voter pour le candidat de leur parti. À Washington, le courant réaliste a retrouvé du crédit en raison des échecs de la diplomatie américaine, ces dernières décennies, et l'Ukraine lui a servi de point d'application, remarque Emma Ashford. Ancien conseiller de Barack Obama pour les questions européennes, Charles Kupchan esquisse ainsi, dans les colonnes du New York Times, les contours d'un possible règlement de la guerre en Ukraine, qui impliquerait que ce pays renonce non seulement à une adhésion à l'OTAN - afin de prendre en compte les "préoccupations russes légitimes en matière de sécurité"- mais aussi à une partie de son territoire. Les analyses de John Mearsheimer sont "partagées de facto par une grande partie de l'establishment de politique étrangère aux États-Unis", relève Adam Tooze. Depuis longtemps, ce représentant très connu du courant "réaliste" met en garde contre une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. À l’automne 2014, peu après l'annexion de la Crimée, il signe dans la revue Foreign Affairs un article ("Why the Ukraine Crisis is the West's Fault"), qui reçoit un large écho. Il explique que la décision russe était prévisible et imputable à l'Occident, l'erreur fatale ayant été commise, selon lui, à Bucarest en 2008 quand George W. Bush a ouvert une perspective d'adhésion à l’OTAN à l'Ukraine et à la Géorgie. 

https://www.institutmontaigne.org/analyses/le-monde-vu-dailleurs-une-approche-realiste-du-conflit-ukrainien-peut-elle-ramener-la-paix

Les clivages claniques ou tribaux (Diploweb, Patrice Gourdin)

Les clivages claniques ou tribaux peuvent être à l’origine de conflits. Parfois, des clans ou des tribus contrôlent l’État ou lui échappent, ce qui pérennise les régulations traditionnelles et les tensions ou les conflits qui leur sont liés. Comment les étudier et les intégrer ? Réponse à partir d’un extrait du maître ouvrage de Patrice Gourdin, "Manuel de géopolitique", éd. Diploweb.com. Pédagogique, clair, avec de nombreux exemples. Et une précieuse méthode.

La diversité humaine, si elle peut être une richesse, une source de dynamisme et de créativité pour un pays, peut aussi s’accompagner de difficultés de coexistence ou d’assimilation, comme les exemples américain ou ouest-européen le montrent. Les problèmes peuvent se muer en tensions, voire en affrontements, si les sociétés concernées ne veulent, ne peuvent ou ne savent pas les maîtriser. Alors, toute différence peut devenir prétexte à conflit, à commencer par l’une des plus anciennes : l’appartenance à un clan et/ou à une tribu.

Chaque société humaine doit instaurer et faire respecter des règles, si elle veut survivre et disposer de ressources. Au stade d’évolution atteint par l’humanité, l’État territorial souverain apparaît, aujourd’hui, comme la forme la plus élaborée d’organisation pour parvenir à ce but. Or, la division en clans ou en tribus continue de segmenter certaines sociétés, ce qui contribue à priver l’État de son rôle régulateur, alors qu’il serait le seul à même de gérer l’espace et les hommes placés sous son autorité. L’État de droit constitue, en effet, un stade organisationnel récent, qui est loin d’avoir supplanté les modes antérieurs sur l’ensemble des territoires. Parfois, des clans ou des tribus contrôlent l’État ou lui échappent, ce qui pérennise les régulations traditionnelles et les tensions ou les conflits qui leur sont liés. Dans d’autres cas, ces mécanismes ne survivent que localement. Chaque situation étudiée nécessite donc de porter le regard sur divers niveaux spatiaux. L’analyse de ce phénomène complexe suppose également d’écarter toute généralisation dans l’espace et dans le temps : les sociétés évoluent, et leurs membres réalisent des compromis en permanence. Difficile, dans ces conditions, de mettre en évidence un “modèle“.

https://www.diploweb.com/12-Les-clivages-claniques-ou.html

À Barcelone, France et Espagne tentent de se rabibocher autour d’un traité d’amitié (Revue conflits, Nicolas Klein)

Peu commenté en France, le traité d’amitié signé avec l’Espagne fait pourtant la Une de tous les journaux Outre-Pyrénées. Pour Madrid, l’enjeu est d’importance car les points de friction et de désaccord sont nombreux avec Paris.

19 janvier 2023, Barcelone (Espagne). Préparé depuis des mois, le Sommet franco-espagnol qui se tient dans la capitale catalane mobilise une dizaine de ministres et secrétaires d’État de chaque côté ainsi qu’une foule de journalistes. Il faut dire que l’enjeu est immense puisque Paris et Madrid s’apprêtent à signer une série d’accords, dont un traité d’amitié et de coopération couvrant de nombreux domaines.

Une réunion de toute première importance

Le président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, fait office d’hôte pour le président de la République française, Emmanuel Macron. Les deux hommes se connaissent et s’apprécient visiblement. Le chef de l’exécutif de notre voisin ibérique jouit d’une réputation de social-démocrate modéré à l’échelle européenne et entretient de nombreux points d’accord avec la France. C’est ce qu’ont déjà pu constater tous les observateurs lors du précédent Sommet franco-espagnol, qui s’était tenu en 2021 à Montauban.

https://www.revueconflits.com/a-barcelone-france-et-espagne-tentent-de-se-rabibocher-autour-dun-traite-damitie/

Défense : NSE, Safran Electronics & Defense, SOFEMA et THALES remportent le marché MERCURE (Air et cosmos, CP)

Le groupe NSE annonce que le GME (Groupement Momentané d'Entreprises) coordonné par NSE, qui regroupe Safran Electronics & Defense, SOFEMA et Thales, a remporté le marché MERCURE de la SIMMT.

MERCURE : un marché MCO de 300 M€

Le Groupement Momentané d'Entreprises (GME) coordonné par NSE, qui regroupe Safran Electronics & Defense, SOFEMA et Thales, a remporté le marché MERCURE de la SIMMT (Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres). D’une valeur maximum de près de 300 M€HT sur une durée de 7 ans, ce marché notifié le 16 décembre 2022, permettra au Ministère des Armées de répondre aux problématiques de gestion de la grande diversité de ses besoins en matière d’équipements des forces armées et de la nécessité de procéder à l’acquisition de matériels de manière réactive et flexible.

Fourniture d’une large gamme de matériels, pièces de rechange, accessoires et prestations associées pour l’équipement du combattant

La solution apportée par le GME coordonné par NSE répond pleinement à ces enjeux, en agrégeant des expertises fortes et reconnues de fabricants et distributeurs français leaders dans leur secteur. Ce marché porte sur la fourniture d’une large gamme de matériels, pièces de rechange, accessoires et prestations associées pour l’équipement du combattant, majoritairement via un nouveau système de catalogue électronique, qui facilitera grandement le processus de commande. Ce nouvel outil permettra d’apporter de la cohérence, de la réactivité et de la rapidité en centralisant les besoins. Les gammes concernées sont  : l’armement petit calibre ; l’optique et optronique ; le NRBC (protection contre les menaces « nucléaire, radiologique, biologique, chimique »), moyens de déminage, robots et drones terrestres ; les troupes aéroportées ; les appareils de communication.

https://air-cosmos.com/article/defense-nse-safran-electronics-defense-sofema-et-thales-remportent-le-marche-mercure-64048

LEAK : l’UE imposera des sanctions aux entreprises qui font de fausses déclarations écologiques (Euractiv, Frédéric Simon)

Les États membres de l’UE seront chargés d’imposer des sanctions « dissuasives » aux entreprises qui prétendent faussement que leurs produits sont écologiques, selon un projet de nouvelle loi européenne, vu par EURACTIV.

L’objectif de cette proposition, qui devrait être présentée par la Commission européenne dans les prochaines semaines, est d’aider les consommateurs à faire des choix mieux informés sur les produits qu’ils achètent.

Qu’elles soient « vertes », « écolo » ou « respectueuses de l’environnement », près de la moitié (40 %) des revendications écologiques sur les produits sont « infondées », indique la Commission dans son projet de loi.

« Les consommateurs ne disposent pas d’informations fiables sur la durabilité des produits et sont confrontés à des pratiques commerciales trompeuses comme le greenwashing ou le manque de transparence et de crédibilité des labels écologiques », écrit l’exécutif européen dans un préambule.

« Les entreprises qui font des “allégations écologiques” devraient les justifier par rapport à une méthodologie standard pour évaluer leur impact sur l’environnement », ajoute-t-il, en référence au programme phare de l’UE, le Pacte vert pour l’Europe, adopté en 2019.

Pour s’assurer que les allégations écologiques sont avérées, les États membres de l’UE seront invités à « mettre en place un système de vérification de la validité des allégations environnementales » qui devra être effectué par des « vérificateurs indépendants ».

Plus important encore, les États membres de l’UE seront chargés de veiller à ce que « ces règles soient appliquées » et d’instaurer des « sanctions » à l’encontre des contrevenants, qui devront être « efficaces, proportionnées et dissuasives », indique le projet.

Les sanctions devraient être établies sur la base de critères communs, poursuit le texte, qui précise que ces critères devraient inclure « la nature et la gravité de l’infraction » ainsi que « les avantages économiques qui en découlent » et les dommages environnementaux potentiels.

https://www.euractiv.fr/section/energie/news/leak-lue-imposera-des-sanctions-aux-entreprises-qui-font-de-fausses-declarations-ecologiques/

États-Unis: vague de licenciements dans les médias sur fond de crise économique (RFI)

Des chaînes de télévision CNN à Vox Media, en passant par le Washington Post et le New York Magazine, les médias américains traversent une période difficile sur le plan économique et licencient en masse depuis décembre, dans un contexte de forte inflation dans le pays. 

Dernier plan social en date, Vox Media, qui détient les sites d'information The Verge et NBA et le prestigieux New York Magazine, se sépare de 7% de son personnel. Cent trente personnes sur les 1 900 que compte le groupe vont être licenciées. Tous les départements sont concernés, y compris l'éditorial.

CNN, NBC ont supprimé des centaines de postes. Le Washington Post annonce, lui, des pertes d'emplois ce premier trimestre 2023.

Si la crise dans les médias américains n'est pas aussi forte que celle qui frappe les géants de la Tech, qui ont licencié 70 000 personnes, les médias subissent aussi les conséquences de la baisse des revenus publicitaires et du ralentissement de l'économie, selon Chris Roush, professeur de journalisme à l'université Quinnipiac dans le Connecticut.

https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20230122-%C3%A9tats-unis-vague-de-licenciements-dans-les-m%C3%A9dias-sur-fond-de-crise-%C3%A9conomique

Covid-19 : l’instrumentalisation de l’information sanitaire au cœur des rapports de force (Le portail de l’IE, Inès Sarter)

La pandémie de la Covid-19 n’est pas seulement une crise sanitaire mais elle est aussi une crise de l'information ouverte, posant la question de sa fiabilité et de sa nécessité. Les acteurs du renseignement en santé publique se heurtent aux multiples représentations de l'information sanitaire dans le système international, au cœur des enjeux de rivalités de pouvoir.

Désinformation, rétention d’information, déni : une menace pour la santé publique

L'information sanitaire est le pilier de la santé publique. Face aux maladies infectieuses émergentes, il est impératif pour les autorités sanitaires d'acquérir des informations rigoureuses. Depuis le début de la pandémie, l’information sanitaire a été un « objet » vulnérable. Sa falsification, sa manipulation ou sa fausseté influencent directement les mesures prises pour endiguer la diffusion du virus.

Le débat s'est construit autour de la fiabilité des informations fournies par de nombreux pays au commencement de la crise sanitaire, notamment face aux « diplomaties du mensonge des régimes autocratiques ». Dans son allocution à la presse, le 5 mars 2020, le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus explique que « bien que quelques pays signalent un grand nombre de cas, 115 pays n'ont signalé aucun cas ». En effet, 21 pays n'ont signalé qu'un seul cas et les 5 pays qui avaient signalé leurs premiers cas n'ont pas fait de nouveau signalement au cours des mois suivants. Ces chiffres, en plus de mettre en évidence le manque de coopération au commencement de l’épidémie, indiquent une forte rétention des informations tout au long de la gestion de la crise.

https://www.portail-ie.fr/analysis/4235/covid-19-linstrumentalisation-de-linformation-sanitaire-au-cur-des-rapports-de-force

Pourquoi l’Allemagne refuse toujours de livrer des chars à l'Ukraine (RFI)

De nouvelles livraisons d’armes de la part de ses alliés, mais pas de chars blindés allemands pour l’Ukraine pour l’instant. Qu’est-ce qui bloque ? 

Ces chars Leopard II sont de fabrication allemande, et Berlin ne souhaite pas que l’armement ukrainien sur la ligne de front soit 100% allemand. 

« On peut évoquer des raisons historiques », analyse Johanna Möhring, du centre d’études stratégiques CASSIS de l’université de Bonn, spécialiste de politique allemande européenne et de défense, au micro de Juliette Gheerbrant du service international de RFI. Elle rappelle la tradition du SPD, qui apparaît comme « le point de blocage principal » de « lutter pour la paix contre des exportations d’armements ».  Autre élément de réponse, une certaine proximité avec la Russie, mais surtout « un dernier argument, qui est mis en avant, ça serait une implication personnelle du chancelier Olaf Scholz dans un scandale financier, avec une personne qui serait réfugiée en Russie actuellement et qui pourrait livrer des informations impliquant le chancelier. »

https://www.rfi.fr/fr/europe/20230122-pourquoi-l-allemagne-refuse-toujours-de-livrer-des-chars-%C3%A0-l-ukraine

 Le Pakistan en plein chaos politique et sécuritaire : vers un retour au pouvoir des militaires ? (ASIALYST, Olivier Guillard)

Loin de rompre avec un second semestre 2022 jalonné de crises en tous genres, doublées d’un désastre humanitaire dû aux inondations estivales et d’un terrorisme multiforme, le Pakistan aborde 2023 sur une pareille trame domestique, fragile et incertaine. La dominante : une grande instabilité politique dans un contexte économico-financier exsangue et un cadre sécuritaire sinistré. Une matrice fort inquiétante qui, de l’avis de certains observateurs, pourrait ouvrir la voie à un possible retour aux affaires – à terme – des généraux. Une telle perspective n’est pas sans inquiéter les défenseurs de la démocratie dans un pays où historiquement, depuis au moins trois générations, prévaut la voix et le poing des généraux sur l’autorité civile, gouvernement élu et Parlement compris. L’hypothèse d’un énième putsch militaire émeut également le concert des nations. À commencer par le voisin indien, la « plus grande démocratie du monde », rivale historique et exutoire traditionnel d’un régime pakistanais, civil ou martial, régulièrement aux abois.

https://asialyst.com/fr/2023/01/21/pakistan-chaos-politique-militaire-vers-retour-pouvoir-militaires/

Décret du 18 janvier 2023 portant élévation dans l'ordre national de la Légion d'honneur en faveur d'un militaire n'appartenant pas à l'armée active

(Général d’armée François Lecointre)

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047007901

Ordonnance n° 2023-15 du 18 janvier 2023 portant extension outre-mer de certaines dispositions de la loi n° 2022-52 du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047007968

Décret n° 2023-18 du 19 janvier 2023 authentifiant la population des Français établis hors de France au 1er janvier 2023

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047017311

Arrêté du 29 décembre 2022 accordant un permis exclusif de recherches de mines de lithium et substances connexes dit « permis lithium d'Illkirch » (département du Bas-Rhin)

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047011588

 Arrêté du 12 janvier 2023 décidant la cession par GIAT Industries SAS d'une participation au capital de la société SNPE SA

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047005088

 Arrêté du 3 janvier 2023 relatif à la place des mathématiques dans les enseignements de la classe de première générale du lycée à compter de l'année scolaire 2023-2024 et à leur évaluation pour le baccalauréat

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047005229

 

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE LA REVUE DE PRESSE DEFENSE

SUR LE SITE DE L’UNION-IHEDN, en cliquant sur le lien :

http://www.union-ihedn.org/les-actualites/revue-de-presse/

revue de presse réalisée par André DULOU, (156ème SR membre de l'Aqui-IHEDN,

responsable revue de presse de l'Union-IHEDN).

Showing 1 reaction

  • Catherine Samson
    published this page in Actualité 2023-01-26 16:13:16 +0100
Agenda Nous rejoindre Don