A la une aujourd’hui :
Pour le chef de l’OTAN, une guerre totale avec la Russie est une « réelle possibilité » (Les Crises, Dave DeCamp/Antiwar.com)
Jens Stoltenberg prévient que les choses peuvent tourner « horriblement mal. »
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a averti vendredi qu’il craignait qu’une guerre totale entre la Russie et l’OTAN soit une « possibilité réelle », dans une rare reconnaissance des dangers de soutenir l’Ukraine.
« Je crains que la guerre en Ukraine ne devienne incontrôlable et ne s’étende à une guerre majeure entre l’OTAN et la Russie », a-t-il déclaré, selon The Telegraph. « Si les choses tournent mal, elles peuvent tourner horriblement mal. »
Les responsables russes ont clairement indiqué qu’ils pensaient se battre contre l’OTAN en Ukraine. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a récemment déclaré que les États-Unis et l’OTAN « participent directement » à la guerre en Ukraine, ce qui signifie que la Russie a le prétexte pour frapper les bases de l’OTAN en Europe si elle choisit de franchir cette étape.
Malgré ce risque, Stoltenberg a souligné que les pays de l’OTAN devaient continuer à armer l’Ukraine et que le meilleur moyen de dissuader la Russie était de renforcer les positions de l’alliance en Europe orientale. Stoltenberg a déclaré que le président russe Vladimir Poutine « sait que c’est un pour tous et tous pour un », en référence aux engagements de défense mutuelle de l’OTAN énoncés à l’article 5.
Le risque d’escalade a augmenté la semaine dernière après que des drones ukrainiens ont frappé des bases aériennes à des centaines de kilomètres à l’intérieur du territoire russe, tuant trois soldats russes et endommageant deux bombardiers russes. Citant des sources militaires américaines anonymes, le Times a rapporté vendredi que le Pentagone avait donné son accord tacite à l’Ukraine pour lancer de telles attaques.
Stoltenberg a déclaré qu’il comprenait pourquoi certaines personnes en Europe en avaient assez de soutenir l’Ukraine, confrontées à la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Mais le chef de l’OTAN a affirmé que la « paix et la liberté » du continent seraient menacées en cas de victoire de Poutine en Ukraine.
L’armée de l’Air et de l’Espace planche sur une doctrine pour agir à très haute altitude (OPEX 360, Laurent Lagneau)
Un pays peut faire valoir sa souveraineté jusqu’à 12 nautiques de ses côtes [au-delà, on parle de zone économique exclusive] et jusqu’à l’altitude de 66’000 pieds [soit un peu plus de 20 km]. Ce qui veut dire qu’un aéronef pouvant évoluer à une telle hauteur ne violerait pas son espace aérien.
Mais, à ce jour, peu d’appareils ont une telle capacité, hormis l’avion espion américain U-2 « Dragon Fly », qui peut voler à 80’000 pieds d’altitude. Par le passé, le Mirage IIIE, doté d’un moteur-fusée SEPR, était en mesure de lui tenir la dragée haute, comme il le démontra en 1967, avec l’interception, à 67’000 pieds, d’un de ces U-2 qui s’intéressait d’un peu trop près – si l’on peut dire – aux sites nucléaires français.
Quoi qu’il en soit, entre cette limite supérieure de 20 km et celle, inférieure, de l’espace extra-atmosphérique [fixée à 100 km par la Fédération aéronautique internationale et à 122 km par la NASA, l’agence spatiale américaine], tout est permis dans la mesure où cette couche n’est régie par aucun traité international. Or, d’un point de vue militaire, pouvoir y opérer présenterait plusieurs avantages, que ce soit pour le renseignement, les télécommunications ou bien encore la guerre électronique.
Une seconde tranche de 50 Leclerc XLR pour l’armée de Terre (Home FOB, Nathan Gain)
Nexter s’est vu notifié le 29 décembre la rénovation d’une nouvelle tranche de 50 chars Leclerc, conformément au calendrier annoncé. Avec la tranche initiale actée en juin 2021, le programme est désormais à mi-chemin de sa cible en terme de commandes.
Des 200 chars Leclerc XLR de série attendus à l’horizon 2029, 18 seront livrés cette année à l’armée de Terre. Les 100 Leclerc XLR restants seront commandés après 2023. Livré le 21 décembre à la Direction générale de l’armement, le premier prototype reste pour l’instant à disposition de Nexter afin de poursuivre les essais de qualification en coopération avec la Section technique de l’armée de Terre (STAT).
La production en série devrait démarrer en mars/avril prochain à Roanne, dans la foulée d’exemplaires de pré-série en cours de production. Une fois le rythme de croisière atteint, la ligne sera en mesure de rénover deux chars par mois.
Le travail de rénovation, confié en 2014 à Nexter, porte sur quatre volets distincts. Hormis son entrée dans la bulle SCORPION via le système d’information du combat SCORPION (SICS) et la radio CONTACT, le Leclerc XLR reçoit un tourelleau téléopéré T2B conçu par l’armurier belge FN Herstal et une protection renforcée contre les mines et roquettes.
https://www.forcesoperations.com/une-seconde-tranche-de-50-leclerc-xlr-pour-larmee-de-terre/
Rencontre officielle entre le CEMA et le DSACEUR (Défense, EMA)
Du 11 au 12 janvier, le général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées (CEMA), a accueilli le général Tim Radford, commandant suprême adjoint des forces alliées de l’OTAN en Europe (Deputy Supreme Allied Commander Europe ou DSACEUR). Cette rencontre marque l’engagement dynamique de la France au sein de l’OTAN, qui se concrétise autant aux niveaux opérationnel que stratégique.
Peu après son arrivée à Paris le 11 janvier, le DSACEUR s’est entretenu avec le CEMA et le général d'armée aérienne Eric Autellet, major général des armées. Ce temps d’échange particulièrement riche leur a permis de partager leur appréciation de situation et d’aborder les projets de transformation de l’Alliance dans le prolongement du nouveau concept stratégique.
Le lendemain, le général Radford s’est rendu au centre de planification et de conduite des opérations à Balard, où il a assisté à un point de situation sur les opérations françaises. Une attention particulière a été portée sur celles qui sont actuellement en cours sur le flanc est de l’Europe, où les armées françaises contribuent activement avec leurs alliés au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN.
https://www.defense.gouv.fr/ema/actualites/rencontre-officielle-entre-cema-dsaceur
L’Ukraine, guerre du droit et guerre pour le droit ? Entretien avec M. Lefebvre ( Diploweb, Maxime Lefebvre, avec Pierre Verluise)
Pierre Verluise (P.V.) : L’agression russe contre l’Ukraine remet en cause le fondement du système de sécurité collective, en particulier le respect de l’intégrité territoriale et des frontières. Est-ce que les frontières de l’Ukraine étaient garanties par la Russie, par les grandes puissances dans le memorandum de Budapest (1994), par la communauté internationale ? Est-ce que des pays, des organisations internationales, ont reconnu la modification des frontières à la suite des événements de 2014 (l’annexion de la Crimée, l’insurrection du Donbass) et de 2022 (l’agression contre l’Ukraine puis les parodies de référendums d’annexion de certaines régions ukrainiennes) ? Que nous dit cette guerre sur l’état du système de sécurité collective ?
Maxime Lefebvre (M. L.) : Les frontières de l’Ukraine sont devenues des frontières internationales au moment de l’éclatement de l’Union soviétique en 1991. Comme souvent lorsque de nouveaux Etats se créent au cours de processus de décolonisation ou d’éclatement de fédérations, les frontières peuvent être contestées. Dans le cas de l’Ukraine, par exemple, la Crimée est une région sensible parce qu’elle faisait historiquement partie de la Russie (pas depuis toujours, cela date de la fin du XVIII° siècle), parce qu’elle est peuplée majoritairement de Russes, parce que Sébastopol était le port d’attache de la flotte russe de la mer Noire, et parce qu’elle n’a été rattachée au territoire de la république socialiste soviétique d’Ukraine qu’en 1954 par les dirigeants soviétiques d’alors (qui avaient un jeu classique d’interpénétration des frontières et des populations afin de mieux souder l’empire soviétique).
La Pologne : future première force militaire de l’Union européenne ? (Revue Conflits, Alexandre Massaux)
Un tel titre aurait fait sourire il y a quelques décennies. Pourtant le conflit ukrainien est en train de rebattre les cartes, tout particulièrement en Europe centrale. La Pologne, qui n’a jamais caché sa rivalité et sa peur de la Russie, se montre particulièrement active. Et tout particulièrement au niveau militaire avec une reformation de son appareil. Pourra-t-elle prendre la place de l’Allemagne en tant que puissance continentale européenne ?
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’armée polonaise a été reconstituée. D’abord intégrée au pacte de Varsovie à l’époque où elle était intégrée au bloc soviétique, elle fait désormais partie des forces de l’OTAN depuis 1999.
Une armée en redéveloppement
L’armée polonaise est actuellement l’une des plus grandes armées de l’Union européenne, mais elle pourrait potentiellement devenir la plus grande, si certaines conditions sont remplies.
Tout d’abord, il faut souligner que l’armée polonaise a déjà connu une croissance significative ces dernières années. Depuis 2014, le budget de la défense polonaise a augmenté de manière constante, atteignant environ 2 % du PIB en 2020. Cette augmentation de financement a permis à l’armée polonaise de moderniser ses équipements et de renforcer ses forces. En 2022, l’objectif est désormais fixé à 3 %.
En outre, la Pologne a également investi dans la formation et le développement de ses forces armées. Le pays a créé des programmes de formation avancés pour ses soldats et a mis en place des collaborations avec d’autres pays européens pour renforcer ses capacités de défense.
https://www.revueconflits.com/la-pologne-future-premiere-force-militaire-de-lunion-europeenne/
Biden et Kishida saluent l’alliance renforcée États-Unis—Japon (La Presse, AFP)
(Washington) Le président Joe Biden et le premier ministre japonais Fumio Kishida ont salué vendredi la force de leur alliance et le rôle accru que Tokyo entend jouer pour sauvegarder la stabilité dans la région Asie-Pacifique et dans le monde.
« Je veux être très clair : les États-Unis sont pleinement, résolument et totalement engagés dans cette alliance et plus important encore dans la défense du Japon », a déclaré M. Biden dans le bureau Ovale, se félicitant aussi de la « hausse historique » du budget militaire de Tokyo et sa nouvelle stratégie sécuritaire.
« Vous êtes un véritable leader et un véritable ami », a-t-il ajouté aux côtés de M. Kishida.
Le premier ministre japonais a pour sa part mis en avant cette nouvelle doctrine de défense adoptée par son gouvernement en décembre et qui prévoit une hausse massive du budget de la défense et de nouvelles capacités militaires.
Cela devrait « être bénéfique pour nos capacités de dissuasion et de riposte », a-t-il affirmé, un message à destination de Pékin au comportement de plus en plus affirmé dans la région et de Pyongyang et son programme de développement de missiles balistiques.
Dans un discours peu après devant des étudiants de l’Université Johns Hopkins, le dirigeant japonais a parlé d’un tournant historique pour son pays et mis en garde contre le fait que si on laissait faire l’invasion russe en Ukraine pouvait enhardir d’autres pays.
Terres rares : découverte en Suède du plus gros gisement connu en Europe (Le portail de l’IE, Anhne Bakupa)
Jeudi dernier, la compagnie minière suédoise LKAB a annoncé avoir découvert « le plus grand gisement européen connu » de terres rares dans la région de Kiruna, au nord de la Suède. Alors qu’aucun pays d’Europe n’exploite de mine de ce type, cette découverte pourrait être un véritable tournant sur un marché dominé par la Chine et dont le caractère stratégique est renforcé par les enjeux de souveraineté énergétique auxquels fait face l’Union européenne.
Dans un communiqué de presse publié ce jeudi 12 janvier 2023, Jan Moström, PDG du groupe suédois LKAB, qualifie cette découverte de « bonne nouvelle, non seulement pour LKAB, la région et le peuple suédois, mais aussi pour l'Europe et le climat ». La société minière estime pour l’instant que le gisement abriterait plus d’un million de tonnes d’oxydes de terres rares. Pour rappel, la Commission européenne travaille actuellement sur un règlement européen sur les matières premières critiques, visant à établir les priorités de la stratégie européenne dans la course mondiale à l'approvisionnement et au recyclage de matières premières essentielles.
Un marché dominé par la Chine
Sur la période 2010-2021, les principaux pays producteurs de terres rares dans le monde sont tous extra européens : la Thaïlande, la Russie, l’Inde, la Birmanie, les États-Unis, et, en tête du classement, la Chine. Alors que selon l’IFP Énergies nouvelles (2021) la production minière de terres rares a « quasiment triplé en 25 ans, passant de 80 000 tonnes en 1995 à 213 000 tonnes en 2019 », la Chine domine le marché, produisant 132 000 tonnes cette même année. Ainsi, Pékin exerce un quasi-monopole sur l’extraction des ressources, mais également sur l’aval de la chaîne de valeur et les activités de séparation de terres rares, qui demandent de lourds investissements. Cet important coût de maîtrise de l’ensemble de la chaîne explique d’ailleurs que le Vietnam et le Brésil, pourtant classés 2e et 3ème en termes de réserves brutes derrière la Chine et ses 44 millions de tonnes de terres rares, ne figurent pas au classement des principaux producteurs mondiaux.
Le numérique pour construire l’avenir de l’industrie européenne (Economie matin, Ruchir Budhwar)
Le secteur industriel européen a connu – et continue de connaître – de grands défis. Au cours de ces deux dernières années, l’industrie a été lourdement touchée par un grand nombre d’évènements géopolitiques, sanitaires, sociétaux, sociaux et climatiques.
Alors que l'Europe se dirige vers une période de récession, l'avenir semble difficilement prévisible pour le secteur. Dans ce contexte aussi incertain, les acteurs industriels européens doivent se mettre en ordre de marche pour anticiper l’incertitude : tirer les leçons de notre ère postpandémique, se remettre de la crise imminente et se préparer à l'avenir face aux chocs imprévisibles dans un futur proche.
Je vous livre ici mes 4 convictions sur l’impact et les bénéfices du numérique pour accompagner ces nombreux changements.
Renforcer la supply chain
La supply chain a répondu à l’ensemble des problématiques rencontrées par les industriels européens ces deux dernières années – plus spécifiquement les constructeurs automobiles. Comment l'UE, en tant que deuxième région du monde pour la construction automobile, peut-elle accroître la résilience de sa supply chain ? En s’appuyant sur les technologies numériques, les constructeurs sont en mesure de les renforcer, d’améliorer la visibilité de toute leur chaîne de valeur, et de bénéficier d’une meilleure gestion des risques
https://www.economiematin.fr/industrie-numerique-futur-secteur-europe-strategie-budhwar
Retraites et fin de carrière, qu'en pensent les actifs français ? (Institut montaigne, Bertrand Martinot)
Cette analyse est une synthèse du chapitre consacré à la retraite et à l'emploi des seniors d'une étude plus large sur le rapport des actifs français au travail qui sera publiée par l'Institut Montaigne très prochainement.
Comme l’ensemble de cette étude, il repose en grande partie sur une enquête d’opinion réalisée à l’automne 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 5001 actifs en emploi complétée par une analyse fouillée des données individuelles collectées. De ce travail se dégagent les conclusions suivantes :
L’étude confirme un rejet massif et général du report de l’âge légal de départ en retraite de la part des actifs. Si ce rejet traverse toutes les catégories socio-professionnelles, toutes les professions et tous les secteurs, il semble plus prononcé chez les jeunes et moins chez les travailleurs les plus âgés. Toutefois, ces opinions ne sont, paradoxalement, pas ou très peu déterminées par les conditions de travail vécues par chaque individu.
Un rejet massif du report de l’âge légal à la retraite de la part des actifs occupés
Sans surprise, notre étude confirme le très faible soutien de l’opinion au report de l’âge légal de départ à la retraite. Ainsi, seuls 7 % des sondés estiment que l’âge légal de départ en retraite - aujourd’hui fixé à 62 ans - n’est "pas assez élevé". En sens inverse, 62 ans est déjà considéré comme "excessif" par 48 % d’entre eux, une proportion plus importante que ceux qui le jugent "approprié" (45 %).
Renouvellement des labels « égalité professionnelle » et « diversité » du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer (Gend Infos, CE Sophie Bernard, avec la RGNA)
Le séminaire annuel des référents égalité et diversité du Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer (MIOM) s’est tenu ce lundi 10 janvier 2023, dans l’amphithéâtre de Lognes. L’occasion pour l’Association française de normalisation (AFNOR) de renouveler officiellement les labels « égalités professionnelle » et « diversité » détenus par le ministère depuis 2018.
En ce début d’année, les référents égalité et diversité issus des différentes directions du Ministère de l’Intérieur et des Outre-mer (MIOM) se sont retrouvés pour évoquer leurs actions dans le cadre de ces deux thématiques, que ce soit à l’égard des personnels du ministère, mais aussi à travers leurs missions vis-à-vis de la population.
Accueillis en début de matinée par Laurence Mézin, directrice des ressources humaines du ministère, les référents ont pu assister au renouvellement des labels AFNOR « égalité professionnelle » et « diversité » du MIOM, qui détenait la double labellisation depuis 2018. Les différentes directions du ministère avaient été auditionnées à cet effet en fin d’année. Parmi elles, la gendarmerie nationale, qui était notamment représentée au séminaire par le général de division Christophe Boyer, adjoint au directeur des personnels militaires, et la capitaine Marie-Ange Détey, référente nationale égalité et diversité de la gendarmerie.
Cybercriminalité : que sont devenus les membres du terrible gang REvil? (Usine digitale, Gabriel Thierry)
En quelques mois, une série d’actions judiciaires avait mis à terre le terrible gang de hackers malveillants REvil. Un an plus tard, le bilan est contrasté. Si les cybercriminels ont bien été déstabilisés, les principaux administrateurs semblent toujours dans la nature, tandis qu’on suspecte d’anciens membres de poursuivre leurs activités.
C’était la bonne nouvelle de janvier 2022. Le 14 janvier, le service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) annonçait le démantèlement du terrible gang REvil après 14 interpellations. Un soulagement : la florissante PME du cybercrime était soupçonnée d’avoir joué un rôle dans des piratages informatiques spectaculaires, du groupe agro-alimentaire JBS à l’entreprise de pharmacie Pierre Fabre.
Cette opération policière russe faisait d’ailleurs suite à plusieurs coups de boutoir contre le gang. Outre un piratage légal inattendu mené par le FBI et l’US Cyber Command, plusieurs autres arrestations majeures avaient été effectuées durant l’automne. Dont celle d’un Ukrainien de 22 ans, Yaroslav Vasinskyi, suspecté d’avoir participé à la cyberattaque géante contre la société informatique Kaseya, et extradé en mars 2022 vers les Etats-Unis. On ignore où en sont les poursuites judiciaires ouvertes contre lui.
La frégate russe GORCHKOV armée de missiles hypersoniques avancés au large des côtes française (Air & Cosmos, CB)
La frégate russe, Gorshkov, a quitté la base principale de la flotte du Nord de Severomorsk en direction de l'Atlantique pour une mission qui l'amènera à traverser la mer de Norvège et à se rendre en Méditerranée. Le navire a été repéré par un avion de patrouille maritime P-3 Orion du 333e escadron de l'armée de l'air royale norvégienne pendant son voyage en mer de Norvège. Avec le Gorshkov, le pétrolier Kama de classe Dubna fait également le voyage, fournissant un soutien logistique vital à la frégate dans le cadre de sa mission.
Le Gorshkov se dirige maintenant vers la Méditerranée, où il servira de navire de commandement pour le groupe opérationnel de la marine russe dans la région. Au cours du déploiement, la frégate se ravitaillera probablement en carburant et en fournitures dans des ports de pays amis, notamment dans la seule base étrangère de la marine russe à Tartous, en Syrie, où se trouve le 720e point d'approvisionnement matériel et technique. Il deviendra aussi certainement une unité d'intérêt pour l'observation des groupes maritimes de l'OTAN opérant dans la zone.
Décrets relatifs à la nomination des préfète et préfets dans de nouvelles fonctions :
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination du secrétaire général du ministère de l'intérieur et des outre-mer - M. MARTIN (Didier)
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination de la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfète de la zone de défense et de sécurité Sud-Est, préfète du Rhône - Mme BUCCIO (Fabienne)
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination du préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, préfet de la Gironde - M. GUYOT (Etienne)
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination du préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne - M. DURAND (Pierre-André)
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination du préfet de la région Pays-de-la-Loire, préfet de la Loire-Atlantique - M. RIGOULET-ROZE (Fabrice)
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination du préfet de la région Normandie, préfet de la Seine-Maritime - M. ALBERTINI (Jean-Benoît)
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination du préfet de la région Guadeloupe, préfet de la Guadeloupe, en outre représentant de l'Etat dans les collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin - M. LEFORT (Xavier)
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination de la préfète de l'Oise - Mme SEGUIN (Catherine)
- Décret du 11 janvier 2023 portant nomination du préfet de la Loire - M. ROCHATTE (Alexandre)
Décret du 11 janvier 2023 portant nomination de la préfète de la Mayenne - Mme GASPARI (Marie-Aimée)
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SUR LE SITE DE L’UNION-IHEDN, en cliquant sur le lien :
http://www.union-ihedn.org/les-actualites/revue-de-presse/
(revue de presse réalisée par André DULOU, 156ème SR membre de l'Aqui-IHEDN,
responsable de la revue de presse de l'Union-IHEDN,
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