A la une aujourd’hui : La prévention, entre investissement social et contrôle social (Télos, Julien Damon)
Aucune conversation actuelle sur la protection sociale, qu’il s’agisse de débats sur l’assurance maladie ou de discussions plus larges sur les différents risques sociaux, n’échappe à la remarque aisée sur les insuffisances de la prévention et sur les nécessités du virage vers davantage de prévention.
Aujourd’hui portée aux nues et vue comme parent pauvre de la protection sociale à la française, la notion ne bénéficie ni d’une définition précise ni d’un périmètre stable. Elle peut, par ailleurs, toujours être critiquée comme contribuant, sous des habits antiques ou nouveaux, au marquage et à la manipulation des populations.
Mieux vaut prévenir que guérir?
Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. La chose est rabâchée mais elle n’est pas forcément si évidente. De quoi parle-t-on ? La prévention est historiquement d’abord une idée préconçue, un préjugé, ou encore l’état d’un individu en instance d’être jugé. Le mot vient du latin praevenire : devancer. La notule du dictionnaire classique du vocabulaire juridique consacrée au terme indique que la prévention correspond maintenant à l’ensemble des mesures et institutions « destinées à empêcher – ou au moins à limiter – la réalisation d’un risque, la production d’un dommage, l’accomplissement d’actes nuisibles, en s’efforçant d’en supprimer les causes et moyens ». Elle donne des exemples : « précautions contre les accidents du travail et les maladies professionnelles dans la législation sociale ». Bien évidemment la prévention ne saurait se limiter aux seuls AT-MP.
Poursuivons donc la recherche dans le fond juridique, en comptant les occurrences du terme « prévention » dans les codes. Il apparaît cinq fois dans le Code civil, mais il est présent dans 2% des pages du Code de la mutualité, 3% de celle du Code assurance (au titre principalement de la prévention et de la gestion des crises). On le recense sur 5% des pages du Code de l’action sociale et des familles (CASF), où il va concerner des actions, des domaines, des structures, des métiers, des missions. Le Code de la sécurité sociale (CSS) ne contient pas de définition de la prévention, mais celle-ci se retrouve dans 6% de ses pages. Prédomine, dans ce code, des occurrences évoquant les actes de prévention. Du côté du Code de la sécurité intérieure, 12% des pages évoquent le sujet, principalement à l’aune de la prévention de la délinquance et des risques naturels. Bref, la protection sociale n’a pas le monopole d’une prévention qui échappe à la caractérisation simple et univoque.
https://www.telos-eu.com/fr/la-prevention-entre-investissement-social-et-contr.html
MBDA en dit un peu plus sur l’ASN4G, le futur missile de la composante aéroportée de la dissuasion française (OPEX 360, Laurent Lagneau)
Cela fait maintenant plus de neuf ans que l’on parle du successeur du missile Air-Sol Moyenne Portée [ASMP], sur lequel repose actuellement la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française, laquelle s’appuie sur les Forces aériennes stratégiques [FAS] et la Force aéronavale nucléaire [FANu].
L’un des premiers à l’avoir évoqué fut le général Denis Mercier, alors chef d’état-major de l’armée de l’Air, lors d’une audition parlementaire, au printemps 2014. À l’époque, avait-il expliqué, deux projets étaient à l’étude, l’un privilégiant la furtivité, l’autre mettant l’accent sur l’hypervélocité. En clair, le débat portait alors sur l’éventualité de mettre au point un missile hypersonique.
Quelques mois plus tard, ayant indiqué que le successeur de l’ASMP serait l’ASN4G [Air-Sol Nucléaire de 4e génération], Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, laissa entendre que le débat entre la furtivité et l’hypervélocité n’avait pas encore été tranché. « Des conceptions audacieuses, ayant recours par exemple aux technologies de la furtivité ou de l’hyper-vélocité, à la pointe des développements de la technologie, seront explorées », avait-il dit.
Parrainage du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren par la ville de Saint-Tropez (Défense, Marine)
Le 10 mars 2023, Saint-Tropez est devenu la ville marraine du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren.
Sous le haut patronage de M. Louis Giscard-d’Estaing, président de l’association des villes marraines des forces armées, Sylvie Siri, maire de Saint-Tropez et les capitaines de frégate Antoine Richebé et Nicolas des Francs respectivement commandants des équipages rouge et bleu du SNA ont signé la charte de parrainage du Suffren par la ville.
Cette signature est l’aboutissement d’une démarche traduisant la volonté forte de la municipalité initiée en 2013. Déjà, le 14 octobre 1967, la ville de Saint-Tropez avait parrainé la frégate lance missile Suffren commandée par le capitaine de vaisseau Philippe de Gaulle.
Le parrainage du SNA Suffren dont l’agrément a été donné par le ministère des Armées en 2021 traduit le lien historique entre cette ville et les unités de la Marine nationale portant le nom prestigieux du Bailli de Suffren.
Les officiers au centre du 17e rapport thématique du HCECM : retour sur l’audition du chef d’état-major des armées (Défense, EMA)
Le 7 mars 2023, le chef d’état-major des armées (CEMA), le général d’armée Thierry Burkhard a été accueilli au conseil d’Etat par les membres du Haut Comité d’évaluation de la condition militaire (HCECM) pour un échange sur la condition des officiers dans le cadre de leur 17e rapport thématique
Au cours d’échanges très riches, le général d’armée Thierry Burkhard a ainsi pu présenter sa vision du le rôle de l’officier et sa place dans la société. Il a notamment insisté sur la responsabilité des officiers dans « le rapport au temps » qui est au cœur de la singularité du statut militaire.
De manière générale, il est revenu sur la responsabilité des chefs militaires qui doivent à la fois prendre en compte les évolutions de la société sans pour autant baisser le niveau d’exigence ou remettre en cause les sujétions militaires, garantes de l’efficacité opérationnelle.
Le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire a pour mission d'éclairer le Président de la République et le Parlement sur la situation et l'évolution de la condition militaire. Ses membres sont nommés par décret du Président de la République.
Le CEMA avait rencontré, en janvier dernier, Mme Catherine de Salins, présidente du HCECM, pour la remise de la revue annuelle de la condition militaire (RACM) 2022.
Retour sur la Conférence de haut niveau sur le Yémen : quelle aide prévue pour 2023 ? (IRIS, le point de vue de Fatou Elise Ba)
Depuis 2014, le Yémen est le théâtre d’un conflit brutal qui oppose les forces pro-gouvernementales appuyées par une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite et les rebelles houthis soutenus par l’Iran qui contrôlent une partie du pays, entraînant une des pires crises humanitaires de ce début du XXIe siècle. Pour tenter d’y répondre et mettre en lumière ce conflit oublié, les Nations unies ont organisé à Genève une Conférence de haut niveau dédiée au Yémen, le 27 février dernier. Quels en étaient les objectifs et avec quels résultats ? Au vu de l’ampleur de la crise humanitaire, quels sont les besoins du Yémen à court et moyen terme ? Le point avec Fatou Élise Ba, chercheuse à l’IRIS, en charge du Programme Humanitaire et Développement.
Quels étaient les objectifs de cette conférence ?
Les Nations unies ont organisé la Conférence internationale des donateurs pour venir en aide au Yémen après huit ans de guerre. Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a mis en évidence, en amont de cet évènement, des besoins humanitaires sans précédent et des populations extrêmement vulnérabilisées. Cette conférence arrive à point nommé afin d’identifier les besoins et mettre en place un plan stratégique qui permette d’offrir des réponses efficientes à une situation d’urgence et à des années de conflit. Cette conférence de haut niveau avait donc comme premier objectif de capter des fonds et d’assurer l’engagement des donateurs. Et c’est donc 1,2 milliard de dollars qui ont été captés, malgré les besoins estimés par le Plan de réponse humanitaire pour le Yémen (HPR) à 4,3 milliards de dollars pour aider 17,3 millions de personnes. Cette conférence s’inscrit dans une continuité d’actions engagées en 2022.
Chine: les défis qui attendent le nouveau gouvernement (RFI, avec Stéphane Lagarde)
En Chine, la réunion annuelle du Parlement se termine, avec, ce dimanche 12 mars, la nomination des membres du gouvernement chinois. Peu de surprise dans les nouveaux et le maintien de hauts fonctionnaires dans le domaine économique, afin de rassurer les marchés financiers.
Les nouveaux visages du Conseil des affaires d’État chinois confirmés par les délégués réunis au Palais du peuple ce matin, ne sont pas des inconnus. Nommés par le nouveau Premier ministre, la plupart sont des collaborateurs de longue date du chef de l’État.
Stabilité et relance économique
Et si les rivaux de Xi Jinping ont dû prendre leur retraite, d’autres ont obtenu des dérogations pour rester en poste. C’est le cas du gouverneur de la Banque centrale et du ministre des Finances qui ont dépassé l’âge limite, mais restent aux commandes de la politique économique et monétaire. Yi Gang et Liu Kun sont dans le même bateau, celui de risques financiers systémiques accrus (crise immobilière, endettement des provinces) et d’une croissance chinoise ralentie. Face à la grogne sociale, le parti communiste chinois a fait de stabilité et de la relance économique post Covid-19 une priorité. Sachant que les efforts pour un changement structurel et réglementaires de l'économie chinoise sont toujours en cours.
Le secrétaire général de l'OTAN accueille une réunion de hauts responsables de la Türkiye, de la Finlande et de la Suède
Ce jeudi (9 mars 2023), le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a réuni des représentants des gouvernements de la Türkiye, de la Finlande et de la Suède – États parties au mécanisme conjoint permanent établi dans le cadre du mémorandum trilatéral signé à Madrid en marge du sommet de l'OTAN tenu en 2022. Il s’agissait de la troisième réunion de ce type depuis la création du mécanisme l’année dernière
Le secrétaire général de l'OTAN, qui a ouvert la réunion, a déclaré : « La Suède et la Finlande ont pris des mesures sans précédent pour tenir compte des préoccupations légitimes de la Türkiye en matière de sécurité. Il est temps à présent pour tous les Alliés d'achever le processus de ratification et d’accueillir la Finlande et la Suède au sein de l’Alliance en tant que membres à part entière avant le prochain sommet de l’OTAN à Vilnius.
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_212654.htm?selectedLocale=fr
L’Allemagne volontaire pour importer de l’hydrogène nucléaire français (Euractiv, Théo Bourgery-Gonse)
L’Allemagne « reconnaîtra et ne s’opposera pas » aux projets visant à reconnaître la contribution de l’énergie nucléaire aux objectifs de décarbonation européens, a déclaré jeudi (9 mars) un conseiller spécial du Chancelier allemand Olaf Scholz.
Lors d’une table ronde organisée par l’Institut Jacques Delors à Paris, Jörg Kukies, bras droit de M. Scholz en charge des questions européennes et financières, a souligné que l’Allemagne reconnaîtrait et ne s’opposerait pas au nucléaire comme source d’énergie bas carbone, apte à contribuer aux objectifs de décarbonation de l’UE.
Il a par ailleurs confirmé que l’Allemagne serait prête à importer de l’hydrogène français produit à partir de nucléaire.
« Nous n’érigerons pas de barrières ni ne créerons de règles discriminantes contre l’hydrogène produit à partir de l’énergie nucléaire », a souligné M. Kukies.
L’hydrogène peut être produit par électrolyse de l’eau, créant ainsi un gaz qui n’émet pas de CO2 lorsqu’il est brûlé dans des processus industriels.
Conscious Retail : le commerce qui fait dans le détail (économie matin, Jean-Baptiste Jouffroy)
À l’ère de la transparence et de l’impact positif sur l’environnement, le Conscious Retail deviendrait le carburant qui fait avancer la société vers une consommation plus responsable ? En quête de sens dans leurs achats, les consommateurs attendent en effet des acteurs du retail de nouvelles stratégies plus vertueuses. Alors, l’essence de la consommation sera-t-elle aussi celle qui lui donne tout son sens
On a parfois l’impression qu’en ajoutant un mot – souvent dans un anglais un peu en vogue – avant ou après le terme « Retail », on en transforme le sens, on en bouscule l’essence. Social, Digital, Automated, Phygital (novlangue, quand tu nous tiens), sont autant de concepts apparus récemment qui correspondent à des réalités plus ou moins prégnantes. Des couples de concepts qui frôlent la schizophrénie et/ou le contresens. La notion qui nous intéresse aujourd’hui, bien qu’elle obéisse aussi à cette ambition de définir, de théoriser, de catégoriser une stratégie, correspond néanmoins à une tendance plus profonde. Elle va en effet de pair avec une évolution, sans doute durable, des attentes des consommateurs. Bienvenue dans l’ère du Conscious Retail.
Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ?
Une bonne stratégie débute toujours par un état des lieux. Avant de se demander où est l’opportunité de marché, il est donc indispensable pour une entreprise de clairement définir ce qui constitue son ADN. C’est le socle immuable sur lequel elle pourra (et devra) s’appuyer pour développer l’ensemble de ses projets. Une fois ce périmètre défini, peuvent alors émerger des opportunités d’amélioration, à la fois propres à l’organisation mais aussi porteuses sur le marché qu’elle souhaite atteindre. Les consommateurs n’attendront pas la même chose d’une marque de vêtements que d’une compagnie d’assurances, cela va sans dire. L’identification de ce qui constitue les leviers d’achat est ainsi le deuxième critère fondamental de la constitution d’une approche de Conscious Retail.
https://www.economiematin.fr/conscious-retail-commerce-client-solutions-jouffroy
Crise des systèmes de santé en Europe : comment expliquer les difficultés françaises ? (The Conversation, Laurent Chambaud)
Les systèmes de santé de nombreux pays européens sont en difficulté. Au Royaume-Uni, le manque de moyens pour le National Health Service (NHS) est criant depuis des années. En Espagne, des manifestations d’ampleur à la fin de l’année dernière demandaient de meilleures conditions de travail pour les soignants. En Italie ou en Allemagne, la crise de recrutement des soignants prend des proportions inquiétantes. Au Québec, des voix s'élèvent pour repenser en profondeur le système de santé.
La France, elle aussi, vit au rythme des crises de son système de santé. Elles ont précédé la pandémie de SARS-Cov-2, et reviennent régulièrement sur le devant de la scène. Cette fragilité, qui touche tous les secteurs, de l’hôpital au médico-social en passant par le secteur libéral. Quelles sont les raisons de cette situation de crise permanente ?
Le système de santé français
Les systèmes de santé qui ont été mis en place dans les pays occidentaux après la Seconde Guerre mondiale pouvaient à l’origine être classés en trois catégories : les systèmes nationaux de santé (pays scandinaves, Royaume-Uni, Italie, Espagne…), les systèmes de santé basés sur l’assurance-maladie (France, Allemagne, Pays-Bas…), et les systèmes de santé libéraux (États-Unis, Suisse).
Le système français s'est construit selon les principes de la seconde catégorie : l’offre de services de santé est en partie publique (majeure partie du système hospitalier notamment), en partie privée, et financée dans une large proportion par des cotisations sociales. Son fonctionnement repose sur l’articulation de différentes structures, qui assurent des niveaux d'attention aux personnes peu coordonnés entre eux : les soins « de ville » (notamment assurés par les professionnels libéraux, mais pas uniquement), l'accueil dans les établissements de santé, et les dispositifs d'accueil et de soutien médico-social et social (publics « fragiles », âgés ou porteurs de handicaps). Dans ce système, chaque patient peut en théorie choisir son médecin, généraliste ou spécialiste, et son établissement de santé.
La Gendarmerie prépare l’avenir et forme davantage d’OPJ (L’Essor, la Rédaction)
Alors que près de 1.800 gendarmes viennent d’obtenir l’habilitation d’officier de police judiciaire (OPJ), l’Arme se prépare à un changement majeur : en formant massivement de nouveaux OPJ.
Formés au cours de l'année 2022, 1.774 gendarmes ont été reçus en février 2023 à l’examen d’officier de police judiciaire (OPJ). Une qualification qui leur permettra très prochainement, dès leur habilitation officielle par le procureur général de la cour d’appel dont ils dépendent, d’exercer de nouvelles prérogatives avec notamment la conduite d’enquêtes judiciaires. A noter que certains gendarmes, amenés à opérer sur l’ensemble du territoire, se voient habilités par le procureur général de la cour d’appel de Paris.Ce nombre de nouveaux OPJ est légèrement inférieur à celui des années précédentes. Début 2022, plus de 2.200 gendarmes avaient obtenu le précieux sésame au titre de leur formation en 2021. Ils étaient 1.900 en 2020, 2.500 en 2019 et 1.700 en 2018. Le cru 2022 est donc dans la moyenne basse. Néanmoins, ce résultat est à relativiser puisque le ministère de l’Intérieur a souhaité étendre la formation d’OPJ à l’ensemble des nouveaux gendarmes. Le nombre de militaires ayant cette qualité au sein de l’Arme devrait donc croître de manière importante au fil des prochaines années. D’autant que la Gendarmerie prévoit de former plus de 5.000 nouveaux sous-officiers par an en 2023 et 2024.
https://lessor.org/vie-des-personnels/la-gendarmerie-prepare-l-avenir-et-forme-davantage-d-opj
Afghanistan : les Talibans divisés ? (Asialyst, Didier Chaudet)Depuis la reprise de Kaboul par les Talibans, une rumeur revient, lancinante, à propos des nouveaux maîtres de l’Afghanistan : leur unité se fissurerait de plus en plus. Réalité ou expression d’un désir de tous leurs ennemis ?La question de la plus ou moins grande unité des Talibans est capitale. Des divisions internes trop grandes pourraient signifier l’écroulement du régime actuel. Et de là, une nouvelle guerre civile. Loin d’être un sujet secondaire ou partisan, les conséquences de cette question seront déterminantes pour la vie de la population afghane, et pour la sécurité de la région. Que sait-on, exactement, aujourd’hui ?
LE RETOUR DES DIVISIONS ETHNIQUES
L’interrogation autour des divisions au sein des Talibans n’en est pas vraiment une. Il est clair qu’aujourd’hui, des oppositions, parfois dures, entre les nouveaux maîtres de Kaboul, sont une réalité. À commencer par les divisions ethniques. Dans leur lutte contre les Américains, les Talibans avaient réussi à sortir de leur logique ethno-nationaliste, et à compter en leur sein des Tadjiks, des Ouzbeks. Ils avaient même mis en avant un Hazara dans leurs rangs, Mawlawi Mahdi Mujahid, et s’étaient montrés enclins à accepter, voire à défendre cette minorité associée au chiisme, malgré leur rejet passé de cette branche de l’islam.
https://asialyst.com/fr/2023/03/11/afghanistan-talibans-divises/
La Grande-Bretagne connaît sa plus grande vague de grèves depuis une génération (Les Crises, Ewan Gibbs, avec Jacobin Mag)
L’année dernière, les travailleurs britanniques ont connu le plus haut niveau d’actions de grève de ces trente dernières années. Les travailleurs prennent conscience de leur force collective : ils doivent maintenant convertir cette force en victoires tangibles.
La Grande-Bretagne connaît les niveaux les plus élevés d’action syndicale jamais enregistrés du vivant de nombreux travailleurs qui ont pris part aux récentes grèves. L’Office of National Statistics a récemment indiqué qu’en 2022, le nombre de jours perdus pour cause d’action syndicale a dépassé le total de tous les chiffres enregistrés au cours des années 1990, 2000 et 2010.
Plus de 2,4 millions de jours ouvrables ont été enregistrés comme perdus en raison de grèves en 2022. Il s’agit du total le plus élevé depuis 1989, alors que le nombre de syndicalistes britanniques était nettement plus important et représentait une proportion bien plus élevée de la main-d’œuvre.
Les grèves ne se sont pas limitées à un petit nombre d’industries. Les conflits se sont étendus à des pans de plus en plus importants des secteurs public et privé, allant de conflits locaux à des conflits nationaux. S’agit-il d’un tournant décisif dans les relations de classe britanniques après des décennies de recul des syndicats ?
LOI n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047294244
LOI n° 2023-171 du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne dans les domaines de l'économie, de la santé, du travail, des transports et de l'agriculture (1)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047281777
Décret du 9 mars 2023 portant intégration (administrateurs de l'Etat)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047282263
Accord relatif au télétravail au sein du ministère des armées
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047294766
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE LA REVUE DE PRESSE DEFENSE
SUR LE SITE DE L’UNION-IHEDN, en cliquant sur le lien :
http://www.union-ihedn.org/les-actualites/revue-de-presse/
(revue de presse réalisée par André DULOU, 156ème SR membre de l'Aqui-IHEDN,
responsable de la revue de presse de l'Union-IHEDN,
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